Le Bénin est classé 152e pays le plus vulnérable au changement climatique au monde, selon le deuxième rapport sur les perspectives économiques du Bénin publié par la Banque mondiale en mai 2024.
Au Bénin, le changement climatique est considéré comme une question de plus en plus urgente. Classé au 152e rang sur 181 pays en termes de vulnérabilité climatique extrême, le rapport analyse la structure économique du Bénin, qui repose sur l’agriculture et l’emploi informel, rendant sa trajectoire de développement très vulnérable au changement climatique en l’absence d’une adaptation efficace.
Pays d’une grande diversité, avec des lacs au sud et des collines et plateaux rocheux au nord, le Bénin est gravement menacé par le changement climatique et est classé 152e pays le plus vulnérable au changement climatique au monde.
Le constat est visible car les effets se font déjà sentir. Il y a entre autres, la saison des pluies qui devient de plus en plus longue et plus lourde que prévu, entraînant des inondations considérables.
Les rivières débordent, laissant des villages entiers inondés et de nombreux endroits inaccessibles. Pour éviter le pire, il est urgent de développer une stratégie pour faire face aux changements. La première étape concerne l’atténuation du changement climatique. Au Bénin, plus de 70 % des familles brûlent du bois pour cuisiner. Cela a un effet néfaste sur le couvert forestier du pays, perdant ainsi 1 % de son couvert arboré chaque année.
Un effet néfaste également sur la santé, des preuves montrent que de telles méthodes de cuisson sont liées aux pneumonies, aux accidents vasculaires cérébraux et au cancer du poumon, entre autres.
La deuxième étape consiste à éviter le risque de chocs environnementaux. Le chemin vers l’atténuation et l’adaptation est long, mais en prenant les premiers pas, le Bénin pourrait anticiper les futurs événements climatiques qui le frapperont à nouveau.