Au cours du conseil des ministres du mercredi 21 Juillet dernier, le gouvernement de la rupture a donné des pouvoirs élargis à l’Institut national de la femme. Une décision qui ne laisse pas indifférente la présidente de l’ONG ‘N’ai pas peur », Angela Kpeidja » qui lutte pour la dignité de la femme béninoise.
Dans un poste sur sa Page Facebook, la combattante de la cause de la femme notamment de la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel apprécie cette décision salutaire du gouvernement qui va contribuer sans aucun doute, à la croire, à protéger davantage la gent féminine.
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Mieux, pour la journaliste en fonction à l’office de radiodiffusion et de la télévision du Bénin (ORTB), cette décision est une manifestation de la volonté du chef de l’Etat à mener le combat contre les violences faites aux femmes. « C’est bien la première fois qu’un chef de l’Etat affiche une volonté aussi farouche et flagrante de lutter contre les violences faites aux femmes dans notre pays« ; se réjouit-elle dans son post.
C’est donc à juste titre que la combattante de la cause de la femme attend déjà beaucoup d’actions de cet institut devenu autonome et financièrement indépendant. Des actions qui entrent en ligne de compte de la protection de cette couche vulnérable de la société, c’est-à-dire les filles et femmes du Bénin.
En tout cas, pour elle cette décision prise en conseil des ministres est encore une nouvelle action forte de ce régime pour changer les mentalités. Aussi, reste-t-elle persuadée qu’avant la fin du régime, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon « soignera cette société (la société béninoise-ndlr) malade de sa mentalité et de sa perversité« .