Ouvert le jeudi 15 Juillet 2021, le procès de l’agrégé de droit Joël Aïvo a été renvoyé au 5 Août prochain pour statuer sur l’incompétence du juge demandée par le procureur Mario Mètonou et la demande de mise en liberté provisoire.
Me Barnabé Gbago, l’un du collège d’avocats constitué pour la défense du constitutionnaliste n’a pas retenu son ressenti au terme du procès de ce jeudi.
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Il trouve dans la demande du procureur Mario Elomn Mètonou, une marque de la dépendance des juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Selon lui, ce n’est pas normal que le procès soit renvoyé au 5 Août paradoxalement pour statuer sur l’incompétence. Autant pour le juge de se lever pour déclarer son incompétence, a-t-il ironisé en se confiant à la presse au terme du procès.
A en croire le professionnel de droit, ce qui s’est passé ce jeudi est un scénario préparé d’avance.
« Il faut que le juge manifeste un peu son indépendance. Ce n’est pas le cas du tout à la CRIET », se désole-t-il, en précisant que tous ceux qui sont-là ont été leurs étudiants.