Reçu le dimanche 18 Juillet 2021 sur une web radio, le président du parti "Restaurer La Confiance", Iréné Agossa a attribué l'échec du parti "Les Démocrates" à la dernière élection présidentielle à l'incapacité du président du parti, Eric Houndété.
L’ancien membre du parti « Les Démocrates » et candidat au poste de vice-président du parti garde toujours les dents durs contre ses ex compagnons politiques. Reçu ce dimanche dans une émission politique, le président du parti Restaurer La Confiance (RLC) attribue l’échec du parti à obtenir le parrainage, à l’incapacité du premier responsable à conduire cette formation politique.
A Lire aussi: Bénin: le 5e Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5) prévu en 2023
« Depuis qu’on créait le parti, j’ai dit que Eric Houndété ne peut pas conduire le parti aux élections présidentielles. Il ne peut pas parce qu’il est incapable. La preuve, il n’est pas allé aux élections« ; indique-t-il. A croire Iréné Agossa, il était le seul avec le président d’honneur du parti, l’ancien président Boni Yayi à pouvoir conduire le parti à l’élection présidentielle.
Mais les gens ne l’avait pas écouté parce qu’ils avaient d’autres schémas, indique-t-il. Selon Iréné Agossa, le président Eric Houndété n’a pas les couilles et les réseaux pour conduire une opposition contre le président Patrice Talon.
Législatives de 2023, un test grandeur nature pour Iréné Agossa
Le président du parti Restaurer la confiance a également attribué le faible pourcentage obtenu à la dernière élection présidentielle aux démocrates. En effet, c’est parce qu’il a fondé, justifie-t-il, sa stratégie sur les démocrates qu’il s’en est sorti avec deux pour cent du suffrage valablement exprimé à cette élection.
Les élections législatives de 2023 constituent à le croire un test pour prouver de quoi il est capable. « Attendez 2023, attendez 2026. Nous avons notre parti; vous allez voir de quoi nous sommes capables. Notre stratégie est déjà bien conçue maintenant« ; a indiqué Iréné Agossa.
Les élections à venir constituent donc un test pour l’ancien directeur de la société nationale de commercialisation des produits pétroliers (SONACOP) et sa formation politique.