Dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 avril 2022, le commissariat de police de l’arrondissement de Monsey a été attaqué par des individus armés. Interrogé sur les faits, le deuxième adjoint au maire de la commune de Karimama Amadou Bonkanon donne des détails sur ce qui s’est passé.
L’attaque du commissariat de police de Monsey a fait un mort et un blessé. Les dégâts matériels sont énormes. Selon le deuxième adjoint au maire de la commune Karimama, « le commissariat a été totalement brûlé ». Il a précisé que des traces de balles sont encore visibles sur les murs du poste de police.
Dans la nuit du mardi 26 avril, des tirs avaient été entendus à Monsey, une localité du Bénin, frontalière avec le Niger. Pris de panique, certains habitants avaient très tôt déserté leurs concessions. « Ils ont fui pour aller se cacher dans le bas-fond. C’est le matin de bonne heure qu’ils sont revenus dans leurs maisons », a confié à Frissons radio Amadou Bonkanon.
« Une première à Karimama »
Selon l’élu communal, les populations de Karimama n’avaient encore jamais vécu une telle situation. « C’est la première fois. Nous n’avons jamais vu ça. Depuis que moi je suis né, c’est la première fois qu’on voit des trucs comme ça », a-t-il martelé.
Amadou Bonkanon plaide pour le renforcement du dispositif sécuritaire dans cette partie du nord. Selon ses dires, cette situation de panique peut impacter sur la production agricole. Les agriculteurs pourraient ne plus avoir le cÅ“ur à l’oeuvre, à force de vivre sur le qui-vive.