Inscrit au rôle de ce jeudi 15 Juillet 2021 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le procès du douanier Maxime Kanho alias « Capi Dougbê » n’a pu se tenir compte tenu du nombre impressionnant de dossiers inscrits au rôle.
Le douanier Maxime Kanho était ce jeudi à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) dans le cadre d’un dossier pour lequel il séjourne en prison depuis plusieurs mois.
A Lire aussi: Bénin – Démission de Théophile Yarou de la FCBE: «Cette décision est la résultante des profonds désaccords»
Les juges de la cour spéciale n’ont pu vider la batterie de dossiers inscrite au rôle de ce jeudi.
Au titre des dossiers qui ont été purement renvoyés, figure celui du célébrissime douanier Maxime Kanho dit « Capi Dougbê » qui signifie littéralement « Capitaine, fais ta vie ».
Arrêté dans une affaire de « fraude douanière » et traduit en conseil de discipline, il a été radié de l’effectif de la douane après 60 jours d’arrêt de rigueur.
Retour sur les faits …
Au cours des mois de février et mars 2020, les inspecteurs des Douanes Zénoudine ALI YERIMA et Sèdékon Marc Maxime KANHO, tous en service à la recette des Douanes Cotonou Port, ont procédé à des traitements frauduleux de déclarations de marchandises.
Le premier a, non seulement, effectué à la liquidation des droits d’une marchandise en admettant une valeur inférieure à celle retenue dans l’Attestation de Vérification Documentaire afférente à la marchandise déclarée, sur une base ne découlant d’aucune des méthodes d’évaluation en douane, mais s’est aussi abstenu de faire le contrôle de recevabilité qui assure la fiabilité et l’exactitude des données et des éléments déclarés.
Quant au second, après avoir procédé à la liquidation correcte des droits et taxes d’une déclaration, il a, en sa qualité de Chef par intérim des Opérations Commerciales, et sans explication, contre-écrit à la baisse la valeur de la marchandise.
Ces manquements graves, constitutifs de fautes lourdes, ont généré un manque à gagner considérable au Trésor public.
Au cours de la procédure disciplinaire engagée à leur encontre, les intéressés n’ont pas été en mesure de justifier les faits qui leur sont reprochés.
C’est pourquoi, au regard des fautes commises, le Conseil des ministres a marqué son accord pour leur radiation de l’effectif de l’administration des douanes.