Voici le visage de l’homme le plus riche de Côte d’Ivoire (Forbes)
Contrairement, à ce que l’opinion publique pourrait penser, l’homme, le plus riche de Côte d’Ivoire, n’est ni musicien, ni footballeur, par exemple. Selon le célèbre magazine américain, Forbes, la plus fortunée des personnalités ivoiriennes est à cheval sur le monde des affaires et la sphère politique.
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La personnalité ivoirienne, la plus riche, n’est, certainement, pas celle que l’opinion publique pourrait imaginer, même s’il est connu de tous que ce personnage est né avec une cuillère dorée dans la bouche. En Côte d’Ivoire, en effet, selon Forbes, le très populaire magazine américain, la première fortune se nomme Jean-Louis Billon. Cet homme n’est pas un inconnu, puisqu’il chevauche le monde des affaires et la classe politique de Côte d’Ivoire, notamment.
Qui est Jean-Louis Billon ?
Ayant vu le jour, le 8 décembre 1964, à Bouaké, une ville du centre de Côte d’Ivoire, située à quelque 350 km d’Abidjan, la capitale économique du pays, Jean-Louis Billon est un homme d’affaires et homme politique ivoirien.
Jean-Louis Billon est le fils de Pierre Billon, fondateur de la Société immobilière et financière de la Côte africaine (SIFCA), un grand groupe agro-industriel ivoirien, opérant dans le secteur de l’huile de palme, du caoutchouc et du sucre.
Jusqu’en 1970, Jean-Louis connaît une enfance heureuse. Il fait ses études primaires au Nid de Cocody, à Abidjan, puis ses études secondaires au Collège moderne d’Abidjan II et au pensionnat de Bingerville. En classe de seconde, il part, en France, pour y poursuivre ses études.
Jean-Louis Billon obtient une maîtrise en droit des affaires, à l’université de Montpellier, ainsi qu’un diplôme de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN), dans l’Hexagone. Il prend, ensuite, la direction des États-Unis, où il décrochera un master en affaires internationales, à l’université de Floride. En 1992, en Floride, donc, le tout nouveau diplômé fait la connaissance de celle qui deviendra, en 1994, sa future femme, en la personne d’Henriette Gomis (fille de Charles Gomis, un haut diplomate, sous Félix Houphouët-Boigny, et éphémère ministre des Relations extérieures, en 2000, sous le Général Robert Gueï).
Celui qui deviendra, plus tard, la première fortune ivoirienne, débute sa carrière dans l’Etat américain du Wisconsin, comme directeur des ventes de la société Grace Cocoa.