Alors qu’il réagissait à la présidentielle ratée des républicains et sur son engagement éventuel envers Emmanuel Macron le vendredi 10 juin auprès du Figaro, l’ancien président Nicolas Sarkozy a évoqué ses rapports compliqués avec François Hollande, son successeur à l’Élysée.
Nicolas Sarkozy a enfin réglé ses comptes avec François Hollande pendant qu’il se prononçait sur l’échec cuisant de Valérie Pécresse, ex-candidate des Républicains. Interrogé sur son soutien envers Emmanuel Macron, l’époux de Carla Bruni a avoué qu’il a des rapports difficiles avec François Hollande, son successeur à l’Élysée en 2012.  « Si le président élu me demande de l’aider, je le fais. Je l’aurais même fait avec Hollande s’il n’avait pas voulu me détruire« , a lâché l’ex président telle une bombe. Il précise qu’il n’a « plus d’obligations »Â envers son parti, étant retiré de la vie politique.
Une rancune tenace
En juillet 2020, Nicolas Sarkozy avait déjà évoqué cette rancune tenace envers François Hollande sur le plateau de TF1 « Je suis passé d’un président de la République, François Hollande, qui voulait détruire tout ce que j’avais fait, qui voulait me faire tous les ennuis possibles et inimaginables, à un président de la République qui est républicain« , avait -t-il dénoncé.
Des révélations qui n’ont pas laissé François Hollande, sorti vainqueur de leur duel en 2012, indifférent. Invité sur La Bande originale de France Inter en juin 2021, il faisait remarquer que « Nicolas Sarkozy parle de » lui « à chaque fois qu’il le peut ! ».
Les griefs de Nicolas Sarkozy contre François Hollande
Il y a dix ans, en mai 2012, François Hollande n’a pas raccompagné Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni, à la sortie de l’Élysée. Une attitude qualifié d’animosité par le président sortant de l’époque.
Dix ans plus tard, Nicolas Sarkozy n’a pas digéré ce qu’il appelle un « manque de courtoisie ». « La courtoisie républicaine fait partie des valeurs qui sont importantes. J’ai raccompagné un président de la République dans la cour de l’Élysée, Jacques Chirac. Être courtois, c’est une marque de civilisation« , disait-il en septembre 2026 au micro d’Europe 1.