Le Président des cadres patriotes du parti Pastef Les Patriotes Bassirou Diomaye Faye, s’est prononcé sur les derniers évènements enregistrés à Ziguinchor, en Casamance, au sud du Sénégal. Pour lui, nul doute qu’il s’agissait d’une tentative d’assassinat ourdi contre le leader Ousmane Sonko.
Lundi, de violents affrontements ont éclaté entre les partisans de l’opposant Ousmane Sonko et ceux de la mouvance. Plusieurs blessés ont été recensés dans les deux camps. Ses évènements qui interviennent dans un climat politique tendu depuis quelques mois, ont fait réagir Bassirou Diomaye Faye, président des cadres patriotes du parti Pastef Les Patriotes. « Le 8 novembre 2020, j’avais reçu une alerte sur un complot portant sur une affaire de mÅ“urs. Il était ourdi contre le Président Ousmane Sonko (PROS), en plein COVID, par ceux-là mêmes qui confinaient les Sénégalais dans moult interdictions« , a-t-il révélé.
Pour lui, les évènements qui se sont passés à Ziguinchor n’ont qu’une explication: une tentative d’assassinat contre Ousmane Sonko. « Ce qui s’est passé à Ziguinchor est une tentative d’assassinat. Ni plus ni moins. Et ils reviendront à la charge. Inlassablement. Car, comme dirait l’autre, la bêtise insiste toujours. Donc, soyons prêts au don de soi et soyons en alertes », souligne Bassirou Diomaye Faye.
Ainsi, il appelle « les patriotes qui, dans les prochains jours, mois ou années, auront l’honneur, j’allais dire la lourde responsabilité d’accueillir le PROS devront veiller particulièrement à se constituer en bouclier sécuritaire dans ses apparitions publiques et ses réunions privées. Ainsi iront les choses, jusqu’en 2024 ».
Au Sénégal, Ousmane Sonko, Inspecteur des impôts et domaines, est le principal opposant du président Macky Sall. Président du parti Pastef Les Patriotes, il se montre très critique envers le gouvernement en place notamment sur des questions économiques, sociales et politiques. Malheureux à la présidentielle de 2019, il projette sa victoire pour l’échéance de 2024 et apparait comme l’espoir de l’opposition en absence de Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et Kalifa Sall, ancien maire de Dakar qui ne constituent presque plus, des menaces à la mouvance.