L’Algérie et le Niger ont entrepris des discussions sur les questions de sécurité et de lutte contre les groupes extrémistes qui représentent un véritable danger pour les deux pays du Sahel.
Alors que le terrorisme sévit dans le Sahel des experts algériens et nigériens, deux pays frontaliers, ont mené des discussions sur la question, lors d’une réunion de la commission frontalière algéro-nigériane à Alger. Selon le ministre algérien de l’intérieur Kamel Beldjoud, le terrorisme se présente sous de nombreuses formes et comprend les groupes de contrebande, le trafic illégal d’armes, de drogues et de psychotropes et l’immigration illégale.
Toujours intervenant dans le cadre de cette réunion, le ministre a appelé à une plus grande coopération et coordination pour lutter contre les activités terroristes dans la région, y compris le renforcement des postes frontaliers. L’immigration illégale « est devenue une forme de crime organisé transnational perpétré par des réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains », a déclaré l’agence de presse algérienne citant Beldjoud.
Le haut responsable algérien a ajouté à ces propos, que ces réseaux coopèrent avec des groupes terroristes pour étendre leur influence dans la région sahélienne. « La sécurisation de la frontière algéro-nigériane est une responsabilité conjointe, sur laquelle la coopération bilatérale devrait se concentrer », a indiqué Beldjoud. Il a souligné que l’Algérie est devenue une destination pour des dizaines de migrants illégaux de 46 pays africains et de certains pays non africains, rapporte aawsat.com.