Les ombres du passé hantent les jours présents alors qu’un homme politique ghanéen, Rockson-Nelson Dafeamekpor, a lancé des accusations explosives contre l’ancienne star du football ghanéen, Asamoah Gyan. Au cÅ“ur de la controverse se trouve le penalty crucial manqué par le buteur des Black Stars lors du match décisif de la Coupe du Monde 2010 contre l’Uruguay.
Alors que les yeux du monde étaient rivés sur l’Afrique du Sud pour le plus grand spectacle du football mondial, le quart de finale entre le Ghana et l’Uruguay a laissé un goût amer dans la bouche des partisans africains. Le penalty manqué par Asamoah Gyan aurait pu propulser l’équipe ghanéenne en demi-finale pour la première fois de son histoire, mais le destin en a décidé autrement.
Maintenant, plus d’une décennie après cet événement déchirant, Rockson-Nelson Dafeamekpor, député du Congrès national démocratique (NDC) au Ghana, a soulevé des allégations explosives. Il affirme que Gyan aurait intentionnellement saboté son penalty crucial. Dans une déclaration à la radio XYZ, Dafeamekpor a déclaré : « Je suis d’avis qu’Asamoah Gyan a intentionnellement raté ce pénalty parce que la gloire serait revenue au NDC ».
Les accusations de Dafeamekpor s’inscrivent dans un contexte politique complexe, avec Gyan ayant rejoint le comité de campagne électorale du Dr Mahamudu Bawumia, candidat du Nouveau Parti patriotique pour les élections de 2024. Cette connexion politique a alimenté les spéculations selon lesquelles le penalty manqué aurait été un acte délibéré pour nuire aux intérêts politiques rivaux.
Les allégations de Dafeamekpor ont déclenché un débat enflammé à travers le pays, divisant les partisans du football et les observateurs politiques. Certains rejettent catégoriquement les accusations comme étant absurdes et sans fondement, affirmant que Gyan, en tant que joueur professionnel, aurait eu tout à perdre en ratant délibérément un penalty crucial lors d’un match de cette envergure.
Cependant, d’autres soutiennent que dans l’arène politico-sportive du Ghana, où les liens entre le football et la politique sont souvent étroits, rien n’est impossible. Les partisans de Dafeamekpor soulignent que les enjeux politiques peuvent parfois influencer les actions des individus, même sur le terrain de football.
Pour l’instant, Asamoah Gyan n’a pas répondu publiquement aux allégations de sabotage. La controverse continue de faire des vagues, laissant dans son sillage des questions persistantes sur la relation complexe entre le sport et la politique, et sur les motivations qui peuvent influencer les performances des athlètes à des moments cruciaux.