Au Mali, la croissance économique est attendue à 5,3 % en 2025, soutenue par le dynamisme de son secteur minier et de son industrie textile. Malgré les défis sécuritaires, le pays continue de voir ses recettes publiques augmenter, contribuant ainsi à ses efforts de développement.
Le mercredi 18 septembre 2024, le Conseil des ministres a adopté un projet de Loi de finances pour 2025. Celui-ci prévoit une augmentation de 10,93 % des recettes, qui atteindront 2648,9 milliards FCFA (4,5 milliards de dollars), tandis que les dépenses progresseront de 5,18 %, s’élevant à 3229,8 milliards FCFA (environ 5,5 milliards de dollars).
Le déficit budgétaire, quant à lui, a diminué, passant de 682,8 milliards FCFA dans la Loi de finances rectifiée de 2024 à environ 581 milliards FCFA dans ce nouveau projet, soit une réduction de 14,92 %. Les prévisions du gouvernement tablent sur un déficit budgétaire de 3,6 % du PIB en 2025, contre 3,7 % en 2023.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a précisé que, sur le moyen terme, la politique budgétaire viserait à revenir progressivement au critère de convergence communautaire de l’UEMOA, fixé à 3 %, d’ici 2026.
Pour mémoire, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance de 4,7 % en 2024, portée par l’exploitation aurifère, le démarrage de la production de lithium et la relance de l’industrie textile.