Le chanteur congolais Koffi Olomidé a réagi, ce lundi 13 décembre 2021 au soir, au verdict du parquet général de Paris suite à son procès en appel pour viol, agressions sexuelles et séquestrations de ses ex-danseuses.
En France, le verdict du procès en appel du chanteur Koffi Olomidé est tombé ce lundi 13 décembre 2021 à Paris. Après une réquisition à huit ans de prison ferme en octobre 2021, Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses.
Par contre, il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour avoir séquestrées ses danseuses lors de ses tournées en France. Quelques minutes après le verdict, le chanteur a réagi sur sa page Facebook dans une idéo. Selon lui, la vérité peut tarder, mais elle finit toujours par triompher. « J’ai 18 mois de prison avec sursis seulement parce que soit disant séquestration », a-t-il affirmé.
« Je me sens beaucoup plus libre que je n’étais libre. Je suis un homme libre », a-t-il précisé. Dans sa vidéo, Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise a lancé une petite pique à ses détracteurs. « Les menteurs, non, vous ne passerez pas, les mécréants, non, vous ne passerez pas, les menteuses, on va régler votre compte. Ceux là qui voulaient la fin de ma carrière, vont vivre ma carrière. Je vais chanter avec Dieu en moi », a-t-il lancé.
Des plaignantes « enfermées dans un pavillon »
Fin octobre 2021, le parquet général a requis huit ans de prison ferme contre Koffi Olomidé, 65 ans. La cour a également émis le souhait de revenir sur le premier jugement et de reconnaître coupable la star internationale qui vit en France.
Pour rappel, en 2019, le chanteur Koffi Olomidé avait été condamné par le tribunal de Nanterre à deux ans de prison avec sursis pour «Â atteinte sexuelle » sur l’une de ses danseuses déclarée mineure au moment des faits. A ‘époque, la star n’avait pas assisté à son procès.
Il y a quelques jours, le Koffi Olomidé s’est présenté à son procès en appel à Versailles. Appelé à la barre, il a fustigé « les mensonges » des parties civiles. « Ce sont des récits concertés », un « complot » pour « casser ma carrière », a-t-il dénoncé.
De leur côté, selon TV5, quatre femmes congolaises, qui ont déposé plainte entre 2007 et 2013, ont accusé Koffi Olomidé de les avoir enfermées dans un pavillon près de Paris, lors de ses tournées françaises, et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.
« Ça s’est passé dans des hôtels, parfois dans la voiture (…) dans des studios d’enregistrement… », a témoigné une plaignante. L’une d’entre les plaignantes ont confié à la cour avoir fait au moins une tentative de suicide.