Législatives 2023 au Bénin: Richard Boni Ouorou invite l’opposition au boycott
Dans moins d’un an, les béninois seront aux urnes pour désigner leurs représentants à l’Assemblée nationale. Alors que le peuple béninois porte l’espoir de voir une neuvième législature constituée d’acteurs politiques de l’opposition, le politologue Richard Boni Ouorou invite l’opposition à ne pas participer à cette compétition électorale.
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Alors que dans les chapelles politiques de l’opposition au régime de la rupture l’on se mobilise pour participer aux élections législatives de 2023, le politologue béninois Richard Boni Ouorou appelle les partis politiques de l’opposition à ne pas participer aux élections législatives du 08 Janvier 2023.
Reçu dans un entretien exclusif par Reporter Bénin Monde, le consultant international ne perçoit pas l’utilité de la participation de l’opposition aux élections législatives de 2023. A croire le politologue Richard Boni Ouorou, une dizaine de personnalités de l’opposition à qui on permettra d’aller à l’Assemblée nationale, prédit-t-il, ne pourra que faire de la figuration.
« ...Ils (les opposants) acceptent d’être à une élection où ils ne maîtrisent rien. Ils ne maîtrisent aucune institution. Ils n’ont même pas été présents lors de la formulation des lois qui ont permis de mettre en place les institutions. Ils n’ont participé à aucune désignation… », mais veulent participer à une élection dont tout les contours leur échappe.
A croire Richard Boni Ouorou, en participant aux élections législatives de Janvier 2023, l’opposition ne fera que se tirer elle-même une balle dans le pied car elle n’a aucune maîtrise sur les élections législatives de 2023 qui s’organisent sans elle.
Moi, je serai l’opposition, indique-t-il, que je ne participerait pas à l’élection législative de 2023. Parce que participer à une élection législative en 2023, poursuit-il, c’est aller juste servir de complément d’effectif à l’Assemblée nationale ».
« Patrice Talon dans son ambition permettra peut-être à 5 ou 10 personnes d’aller à l’Assemblée nationale. Mais ces personnes ne pourront pas constituer un quorum pour peser sur le débat national« , indique-t-il.