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L’Afghanistan à la case du départ, 20 ans après le début de l’offensive américaine

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Il y’a 25 ans, les Taliban prenaient le pouvoir en Afghanistan. Chassés 5 années plus tard avec l’aide des occidentaux, les Taliban, déjà à la lisière de Kaboul, sont désormais en passe de réécrire l’histoire. Ce, malgré 20 ans d’action militaire américaine dans ce pays d’Asie du Sud.

La guerre en Afghanistan est à une étape cruciale. Le retrait des troupes américaines ont permis aux Taliban de revenir en force dans le conflit qui les oppose aux forces afghanes. En moins de deux semaines de combats, des dizaines de capitales provinciales du pays sont tombées aux mains des Taliban. La percée fulgurante s’observe du côté des insurgés au nord comme au sud de Kaboul, la capitale Afghane.

A lire aussi: Afghanistan: les talibans dans la banlieue de Kaboul, l’étau se resserre sur la capitale

Selon les décomptes, les deux plus grandes villes du pays à l’exception de Kaboul, font partie des villes contrôlées par les Taliban. Le contrôle de ses capitales provinciales les plus stratégiques à la fois au plan militaire que social, rend la lutte complexe aux forces afghanes qui, désormais incapables de faire des ravitaillements et autres activités connexes par voies terrestres, sont désormais contraintes d’utiliser des moyens aériens.

L’étau se resserre sur Kaboul

La prise de contrôle de Kaboul, la capitale de l’Afghanistan ne tient plus qu’à un file. Au nord comme au Sud, les Taliban avancent constamment sur la capitale afghane. Ce dimanche, les habitants de Kaboul indiquent que les talibans ont pénétré dans la capitale: « Il y a des combattants talibans armés dans notre quartier, mais il n’y a pas de combat », a déclaré à l’Agence France-Presse un habitant d’une banlieue située à l’est de la capitale.

A lire aussi: Escalade militaire en Afghanistan: le Pape François exprime son inquiétude

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Dans la foulée, le gouvernement a promis un « transfert pacifique du pouvoir », alors que les Taliban ont reçu l’ordre, ce dimanche, de ne pas entrer dans la capitale afghane. Au petit matin, un hélicoptère américain s’est posé sur le toit de l’ambassade américaine de Kaboul pour évacuer du personnel. L’Afghanistan est donc en passe de tomber aux mains des insurgés une nouvelle fois.

C’est un secret de polichinelle. 20 ans après le début de l’offensive américaine, l’Afghanistan est revenu à la case départ malgré un coût humain très lourd. 160 000 Afghans auraient péri : 50 000 civils, 45 000 insurgés et 65 000 policiers et militaires. À ces morts s’ajoutent celles des étrangers tombés lors de leur déploiement afghan : 2 443 soldats américains, au moins 1 789 employés civils sous contrat avec les agences américaines et 1 150 soldats non-américains de l’Alliance, selon certains médias. Environ 2000 milliards de dollars y ont été dépensés.

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