En Côte d’Ivoire, le révérend pasteur Camille Makosso a réagi à la proposition de la loi permettant aux hommes de prendre plusieurs épouses. Dans une vidéo sur sa page Facebook, il dénonce que cette idée vient des députés adultères soucieux de légaliser leur maîtresse.
La proposition de loi sur la polygamie suscite la controverse en Côte d’Ivoire. Entre tentative d’asservissement des femmes ou initiative destinée à mieux protéger leurs droits, les arguments fusent. C’est le cas du révérend pasteur Camille Makosso qui fustige le projet de loi et s’en prend aux députés qui l’ont proposé. «L’heure est très, très grave en Côte d’Ivoire. Des Petits Députés inconnus veulent légaliser la polygamie pour réaliser leur partouse », a répondu Camille Makosso.
« La femme aussi a le droit de marier deux hommes… »
Pour lui, il faut un article qui permettra également aux femmes de prendre au moins deux maris. « J’aimerais demander aux députés, il faudrait que dans le texte de loi vous ajoutez quelque chose. Comme vous aimez tant les femmes, comme c’est dans le but de protéger les femmes, vous allez ajouter un autre article « Que la femme aussi a le droit de marier deux hommes », a-t-il proposé.
A en croire Makosso, ce sont des pervers narcissiques de s3xualité qui veulent réaliser des partouses, des plans à trois avec cette loi. « Ne prenez pas ça pour une réalité. Si vous ne respectez pas la femme, apprenez à vous respecter », a-t-il déclaré dans une courte vidéo. Mieux, Camille Makosso souligne qu’il n’y aucun foyer polygame heureux.
« Montrez moi un seul foyer de polygamie où les gens ont été heureux. C’est la sorcellerie, c’est les enfants de l’une qui sont privilégiés, ensuite la guerre des héritages, c’est quoi cet abrutissime? Si vous aimez deux femmes, et vous voulez légaliser le plan de vos maîtresses, prenez le soin de le légaliser, mais à titre personnel, c’est un manque de respect aux femmes », a-t-il ajouter.
A noter que le député de la commune abidjanaise de Koumassi, Sangaré Yacouba ne s’attendait certainement pas à ce tohu-bohu sur sa proposition de loi sur la polygamie, un régime matrimonial interdit depuis le début des années 60 par le Code civil ivoirien. Les contrevenants risquent même des peines de prison.