Arrêtée de force par des hommes en uniforme dans la nuit de ce mardi 4 octobre, la chanteuse camerounaise Blanche Baily a été finalement libérée. Alors que les circonstances de son arrestation continuent de faire polémique, la chanteuse a finalement réagi dans un message posté sur sa page Facebook.
C’est la nouvelle affaire qui défraie la chronique depuis quelques heures sur les réseaux sociaux. La chanteuse camerounaise Blanche Baily a été brutalisée et arrêtée ce mardi par des hommes armés à son domicile. Dans une vidéo montrant la scène de son arrestation diffusée en direct sur les réseaux sociaux, l’on peut voir la chanteuse en train de s’opposer aux policiers.
« Je n’ai rien fait… ne me touchez pas, je ne sais pas pourquoi vous m’embarquez », a-t-elle crié. Après avoir reçu un appel de leur hiérarchie, les policiers ont par la suite embarqué la chanteuse de force comme le montre les nombreuses images de violences abondamment relayées sur la toile.
Heureusement, la chanteuse a été libérée selon les dernières informations rapportées par plusieurs sources concordantes dont le journaliste Camerounais Bruno Bidjang. Très vite, la chanteuse a confirmé la nouvelle de sa libération en envoyant un message à ses fans à travers sa page Facebook.
« J’ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd’hui, j’en suis témoin. Merci à tous pour l’inquiétude, les appels, les SMS, et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde. Je prie d’avoir la force d’expliquer la VRAIE histoire et comment mon FILS et moi avons été traités aujourd’hui. Je ne resterai pas silencieux. Je ne souhaiterais pas ce qui m’est arrivé aujourd’hui à mon pire ennemi », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Même si la chanteuse n’a pas encore évoqué la raison de son arrestation, l’on apprend qu’elle aurait été impliquée dans une affaire de recel. Selon nos sources, l’artiste aurait payé un réfrigérateur chez quelqu’un qui malheureusement n’en était pas le propriétaire, à un prix dérisoire à BUEA. Elle se faisait donc interpeller comme receleur.