Depuis le vendredi 30 septembre 2022, le Burkina se retrouve, à nouveau, dans une phase de transition. Alors que le pays travaille à remettre les institutions sur les rails, le Capitaine Ibrahim Traoré, le nouvel homme fort de Ouagadougou, est secoué par une affaire de femme, deux supposées ex-camarades de classe, qui se livrent une bataille médiatique.
Le vendredi 30 septembre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré renversait le régime du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Alors que ce dernier a pris le chemin de l’exil, après avoir trouvé asile au Togo voisin, le nouvel homme fort de Ouagadougou travaille d’arrache-pied à l’installation des nouvelles institutions de la République du Burkina Faso.
Hors du champ politique, une affaire de femme est en train de faire la part belle aux médias. Sur les réseaux sociaux, depuis quelques jours, deux jeunes femmes, prétendument, des anciennes camarades de classe du jeune chef d’État, se livrent une bataille, sans merci. En effet, après la sortie d’une certaine Aïda Fatim Barry, qui a déclaré être « amoureuse » du Capitaine Ibrahim Traoré, quand ils étaient sur les bancs, c’est au tour d’une autre femme de recadrer la première, qui, à l’en croire, serait l’une de ses meilleures amies du lycée.
L’auteure de la deuxième sortie, qui s’appelle Djeneba Sanfo, traite Aïda Fatim Barry, son ancienne meilleure amie de classe, de menteuse et de profiteuse. « Je m’adresse à toi, Aïda Fatim Barry. Tu n’es qu’une menteuse des temps modernes, une saprophyte. Je sais que tu vas lire ce message, tu n’as jamais aimé le Capitaine Ibrahim Traoré, comme tu me l’avais dit, une fois. », a déclaré la jeune femme.
Selon Djeneba Sanfo, Aïda Fatim Barry n’avait le temps pour personne, au point de s’enticher pour Ibrahim Traoré. « Au lycée mixte d’Accart-ville de Bobo, tu n’avais pas le temps pour les élèves, et, aujourd’hui, tu viens ouvrir ta grande gueule de phacochère, pour dire que Ibrahim Traoré, je t’aime et je t’aimerais, toujours. Tu me fais honte, espèce de Rantanplan. Si tu es une femme, viens me répondre, ici ; je vais casser tous tes papos (secrets, NDLR). N’importe quoi. », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, le vendredi 9 octobre dernier, on pouvait lire le message suivant sur les réseaux sociaux : « (…) Lorsque je pense à toi, j’ai l’impression de perdre, complètement, le contrôle de mes sentiments, puisque je ne suis pas capable de décrire, clairement, ce que je ressens. Je t’aime Ibrahim et je t’aimerai, toujours. C’est Aïda Fatim Barry, depuis Bobo Dioulasso, ta voisine de classe. »