Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi, à l’occasion d’un déplacement de campagne près de Paris, son homologue russe Vladimir Poutine à se montrer « responsable ».
« Sur les dernières heures et les déclarations et les tests russes, j’appelle la Russie et le président Poutine en tant que puissance dotée (de l’arme nucléaire, ndlr) et membre permanent du Conseil de sécurité, à rester une puissance responsable et à ne céder à aucune forme de provocation, parce que ce serait un changement profond de la grammaire internationale », a déclaré le chef d’Etat français, qui vise sa réélection dimanche face à Marine Le Pen.
Vladimir Poutine a jugé jeudi que ses forces avaient avec « succès » pris le contrôle de la ville ukrainienne de Marioupol, et a ordonné d’assiéger les derniers combattants ukrainiens plutôt que de leur donner l’assaut. L’armée russe avait par ailleurs annoncé mercredi le premier tir d’essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat, une arme de nouvelle génération de très longue portée que Vladimir Poutine a salué comme « sans équivalent ».
«Non, la ville n’est pas tombée» assure le maire-adjoint de Marioupol
Invité jeudi sur la radio RTL, le maire-adjoint de Marioupol, Serguei Orlov, a affirmé que «la ville n’est pas tombée». Il assure que les Russes «ne sont pas en mesure de tenir Marioupol plus de 50 jours» et que, s’il est vrai que «la Russie a temporairement occupé la majeure partie de notre ville», l’armée ukrainienne contrôle encore sa «partie sud» et continue à la défendre.
ðŸ‡ºðŸ‡¦ðŸ“»ðŸ”´ðŸŽ™ðŸ—£ï¸ #VladimirPoutine revendique la prise de #Marioupol en #Ukraine. "Non la ville n'est pas tombée" assure le maire-adjoint de la ville, Sergeï Orlov. Un interview à retrouver en intégralité, à partir de 18h15 dans #RTLSoir avec @JSellier 👈 pic.twitter.com/rGkZLwUv0Z
— RTL France (@RTLFrance) April 21, 2022
Après une déclaration du Premier ministre britannique Boris Johnson mercredi, demandant à la Russie de traiter « avec humanité et compassion » les deux prisonniers de guerre britanniques, la Russie a répondu ce jeudi.
« Nous exhortons les autorités britanniques à traiter les citoyens ukrainiens ‘avec humanité et compassion’, comme l’a dit Boris Johnson, en arrêtant la livraison d’armes à l’Ukraine », a ainsi déclaré Maria Zakharova, directrice de la communication au ministère des Affaires étrangères russe.