Décès de Willy Mignon: Richard Flash tire la sonnette d’alarme

Attristé par ces disparitions successives, Richard Flash exprime son inquiétude sur les réseaux sociaux. « Parfois, certaines de nos douleurs doivent être vécues et canalisées en silence… Devant la mort, nous n’avons aucune force. Croisons juste les bras et prions très fort », a-t-il écrit sur sa page Facebook, en réaction au décès de Willy Mignon. Impuissant face à cette tragédie, il insiste sur l’urgence d’une prise de conscience collective: « Depuis peu, je me sens impuissant devant certaines situations et surtout face à la mort, qui n’arrête pas de briser des rêves et des vies dans ma famille musicale », cette publication de la célébrité béninoise a rapidement fait le tour de la toile.

Richard Flash a continué en évoquant les décès successifs de ses collègues à savoir: Praouda, Sêmêvo et Willy Mignon, tout en s’interrogeant sur un éventuel présage. « Je sais qu’il n’y a pas que les artistes qui meurent, car il y a des milliers de décès chaque jour à travers le monde. Mais depuis la mort de mon frère Praouda, de Sêmêvo et maintenant Willy Mignon, je me demande si le Fâ de cette année ne l’avait pas déjà prédit pour nous en avertir. »

Appel au soutien des artistes de leur vivant

Pour lui, il ne suffit plus de pleurer les disparus : « Qu’avons-nous apporté à leur vie et à leur carrière avant leur départ ? », s’interroge-t-il.« Beaucoup d’artistes ont perdu confiance en eux parce qu’on leur répète qu’ils ne sont pas assez perfectionnés, qu’ils ne sont pas les meilleurs », déplore-t-il. « Ils sont déjà morts dans l’âme avant même le jour de leur décès », ajoute-t-il, tout en soulignant qu’il est impératif d’agir pour protéger ceux qui sont encore là.

Richard Flash appelle à la valorisation des artsites

Richard Flash exhorte à un véritable sursaut pour redonner espoir aux artistes béninois et leur offrir un cadre propice à leur épanouissement. Il se dit prêt à s’investir pleinement pour changer les choses et insuffler une nouvelle dynamique à la culture béninoise.« Si je suis aujourd’hui à la tête de la Centrale Company, c’est parce que j’ai pris la décision de me mettre au service de la nouvelle génération pour faire bouger les choses », explique-t-il. Enfin, il insiste sur l’importance de valoriser les talents locaux et de promouvoir l’excellence. « Il faut accorder plus de considération à nos artistes, mettre en avant la compétence et le mérite, et surtout travailler dur pour changer la donne », confie-t-il.