L’homme d’affaires Ivoirien Fabrice Sawegnon a été poursuivi en justice par un chef de village pour voie de fait. Le boss de Life Tv est accusé d’avoir brutalisé et menacé l’autorité coutumière en pleine circulation.
Réputé pour son engagement social, le PDG de Voodoo Group vient de se retrouver dans une situation qui suscite beaucoup de réactions sur la toile. Fabrice Sawegnon aurait brutalisé le nommé ADOBI AKE Guy Placide Marie, chef du village d’AKOUAI – AGBAN Sous – préfecture de BINGERVILLE.
Selon le récit du plaignant, il se rendait dans la commune de Marcory, via le boulevard de France dans la soirée du 30 octobre 2022, lorsqu’un véhicule de marque Mercédès classe G 63, de couleur blanche , immatriculé 4389 KB 01, s’est brusquement immobilisé en lui barrant le chemin.
« A peine s’était – il remis du caractère brusque de la manÅ“uvre de ce véhicule que le Chef ADOBI pouvait apercevoir sortir dudit véhicule, le conducteur et son passager avancer en furie vers lui , tout en lui intimant d’ouvrir sa portière au soutien d’injures aussi dégradantes qu’humiliantes à son endroit. C’est dans ce contexte surchauffé par les éclats de voix du conducteur qui continuait de lui proférer menaces et injures , qu’il identifia aisément ce dernier, comme étant le Chef d’Entreprise Fabrice SAWEGNON , Président Directeur Général de Vodoo communications« , peut-on lire sur le communiqué.
Dans la foulée, Fabrice SAWEGNON aurait saisi le Chef au collet , tout en le traitant de »Chien » et » d’idiot » , au motif que ce dernier avait antérieurement réalisé une mauvaise conduite , lorsque leurs véhicules étaient contigus dans la circulation.
Après s’être senti humilié par les nombreuses injures proférées par l’homme d’affaire, le chef de village a finalement décidé de porter plainte contre ce dernier. L’affaire est actuellement pendante devant la justice Ivoirienne et le boss de Life Tv est accusé de voie de fait comme le rapporte le communiqué relayé par nos confrères de Afrique sur 7.
Faut-il le rappeler, Le délit de voie de fait en Côte d’ivoire est puni par les dispositions de l’article 382 du Code Pénal.