En déplacement, en Côte d’Ivoire, pour des raisons professionnelles, David Eto’o, le frère cadet du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), s’est prononcé sur le rififi, qui a mis à mal, les relations entre Camerounais et Ivoiriens.
David Eto’o est, actuellement, sur le sol ivoirien. Au détour d’un passage, sur le plateau d’une télévision locale, vendredi 18 février 2022, le frère cadet de Samuel Eto’o s’est prononcé sur ce dossier brûlant, qui a mis à mal, les relations entre les peuples camerounais et ivoirien, en marge de la précédente Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Faire d’une pierre deux coups !
À en croire le frère de l’ex-star du Barça, sa présence, en Cote d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre de la promotion d’une chanson, sortie, récemment, et qui lui est dédiée. Profitant de l’occasion, l’homme s’est permis de répondre à l’invitation d’une chaîne-télé du pays.
Dans sa prise de parle, David a invité les uns et les autres à ne pas accorder du crédit à ce qui se raconte sur Internet, surtout que, selon lui, le Cameroun et la Côte d’Ivoire, « c’est un même pays ». « J’avais un sentiment un peu mitigé, parce que pour moi, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, c’est un même pays. Il ne faut pas que les gens prennent ce qui se passe sur Internet au sérieux. Ce qui s’est passé était quand même grave, très grave, il faut l’avouer. », a-t-il déclaré.
Et, de poursuivre, en disant qu’il préfère ne pas dévoiler tout ce que ses yeux avaient vu. « J’ai vu des choses que je ne vais pas dire ici, qui m’ont beaucoup touché … Que ce qui s’est passé nous serve de leçon, parce que les autres nous ont utilisés pour être au-dessus de nous », a conseillé David Eto’o.
Faut-il le rappeler, au sortir des 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), un rififi s’était installé, entre Ivoiriens et Camerounais, en rapport à une affaire de « tests Covid ». Cette situation conflictuelle a poussé des supporteurs camerounais à siffler les joueurs ivoiriens, au cours du match Côte d’Ivoire-Egypte. Même les Ivoiriens, présents dans les tribunes, lors de cette rencontre, n’ont pas été épargnés. En guise de représailles, des Camerounais ont, même, poussé le bouchon trop loin, en brûlant le drapeau ivoirien.
Fort heureusement, les deux peuples ont fini par enterrer la hache de guerre.