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CAN 2022 – Brouille entre Camerounais et Ivoiriens : laminé sur la toile, Camille Makosso recadre ses détracteurs

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Au sortir des 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Ivoiriens et Camerounais continuent de se tirer entre les pattes. Pour avoir, dit-on, pris parti, dans ce rififi, Général Camille Makosso se fait laminer sur la toile.

Depuis les 8èmes de finale de la CAN 2022, une guéguerre s’est installée entre Camerounais et Ivoiriens, poussant des supporteurs camerounais à siffler les joueurs ivoiriens, au cours du match Côte d’Ivoire-Egypte. Même les Ivoiriens, présents dans les tribunes, lors de cette rencontre, n’ont pas été épargnés.

Des Camerounais ont, même, poussé le bouchon trop loin, en brûlant le drapeau ivoirien. Cette situation a créé une vive tension entre les supporteurs des deux pays, poussant les Ivoiriens à menacer les Camerounais, d’un accueil à la mesure de ce qu’ils auraient subi au pays des Lions, lors de la prochaine CAN, qui aura lieu au pays des Eléphants.

En effet, c’est au cÅ“ur de cette polémique que Camille Makosso, voulant éteindre le feu, a apporté son soutien aux Lions Indomptables, dans le cadre des 8èmes de finale de la CAN, au cours du match Cameroun-Gambie, tout en arborant le maillot camerounais. Selon les compatriotes du père de la marmaille, c’était la gaffe de trop. Les commentaires sont allés dans tous les sens, le sulfureux pasteur, étant devenu la cible privilégiée des internautes, notamment, ivoiriens.

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Comme il sait si bien le faire, le général de Dieu n’a pas tardé à rebondir, face à ce lynchage médiatique.

Makosso rebondit …

Au détour d’un post, sur sa Page Facebook, Camille Makosso a, vertement, recadré ses détracteurs. « La Côte d’Ivoire n’est plus de la compétition et vous vous plaignez que je soutienne une équipe encore en compétition, en qui je me retrouve dans leur état d’esprit ? L’argent que vous me donnez chaque mois-là, bloquez cela. J’ai des comptes à rendre à qui ? Sommes-nous en guerre contre le Cameroun? Le Cameroun, en tant que nation, a tué qui ou frappé qui ? Si le chômage vous fatigue, reforgez votre esprit au travail. Dans ce monde dur, vous avez le temps de détester et de garder la rancune là où votre pays ne vous voit même pas ? Guerre de Facebook ? Vous êtes vraiment perdus », a-t-il dénoncé.

La suite de son post, pour le moins, incisif, raconte : « J’aime le Cameroun qui est l’un des pays qui m’a le plus honoré dans ma vie quand souvent mon propre pays me rejetait et me dénigrait. Un malade mental, dans sa folie, marche sur notre maillot et on me demande de combattre un pays entier. Depuis quand l’acte d’un maudi engage un pays. Je décide de réparer ce que moi-même j’ai été l’une des causes et vous m’en voulez. Je suis ivoirien patriote mais l’esprit de lion du Cameroun me forge à ne jamais renoncer. Merci au Cameroun pour cet amour et votre pardon quand mes paroles vous ont blessés ».

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