Après quelques jours de garde à vue, le directeur général de la compagnie transport Baobab, Houémavo Péguiel Shalom et certains de ses collaborateurs ont été déposés en prison. Il sont poursuivis pour homicide involontaire et comparaîtront le 27 Février prochain.
Les poursuites judiciaires sont enclenchées dans le dossier « Drame à Dassa-Zoumè » où une vingtaine de personnes sont mortes calcinées suite à une collision entre un bus de la compagnie de transport baobab et un camion transportant un groupe électrogène.
En effet, interpellés et gardés à vue après le drame, le directeur général de la compagnie de transport Baobab et certains de ses collaborateurs ont été déposés en prison et poursuivis pour homicide involontaire. En dehors du DG de la compagnie de transport, il y a le superviseur de la compagnie, le responsable logistique et le chef garage.
Déposés tous à la prison civile de Savalou, ils comparaîtront le 27 février prochain pour répondre des faits mis à leur charge.
Les premiers éléments d’analyses …
Selon les premiers éléments d’enquête révélés par le gouvernement sur l’accident mortel survenu le 29 Janvier à Dassa-Zoumè, « le bus roulait à vive allure ». « Il a été d’ailleurs signalé que le conducteur de ce bus avait été verbalisé ce même jour à la sortie de Parakou, par la Police républicaine, pour excès de vitesse », a précisé le gouvernement.
C’est dans cet élan, selon le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 1er Février, qu’à la hauteur du village d’enfants SOS de Dassa-Zoumè, « le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule suite à l’éclatement du pneu avant côté chauffeur ».
Selon les informations du gouvernement, « le véhicule déséquilibré de ce fait, aurait dans sa course, percuté le camion grue qui roulait en sens inverse, s’est immobilisé en pleine chaussée et a pris feu. Le camion ainsi percuté, sous l’effet du choc, s’est renversé dans le ravin et a été contaminé par les flammes ».
Le bilan du drame sur le champ, présenté par le Conseil des ministre, fait état de 20 personnes décédées dont 19 calcinées et «Â une en raison de brûlures au troisième degré ».