Bénin : avec Sexy Nana, Tyaf dévoile la plus nulle chanson de sa carrière musicale (vidéo)
Le chanteur Tyaf a lancé un nouveau clip intitulé Sexy Nana ce mercredi 04 mai 2022. Une vidéo qui, à vue d’œil, n’est rien d’autre qu’une pépinière du scandale Dubaï Porta Potty à cause de son caractère nul et obscène.
Tyaf vient de dévoiler la plus nulle chanson de sa carrière musicale. Intitulé Sexy Nana, le single de 3mn 28 secondes est à l’image du scandale Dubaï Porta Potty. Du début jusqu’à la fin, l’artiste n’a délivré aucun message à part son incitation à la dépravation des mœurs. Le clip a été tourné avec des filles presque nues dont le rôle est uniquement de bouger les fesses.
La seule chose que Tyaf a fait dans cette chanson est d’appeler plusieurs artistes et influenceuses à Twerker, c’est à dire, à tourner les fesses. En effet, «Twerking», soit «Twerker» en français, est décrit comme le fait d’effectuer une danse «de façon sexuellement provocante, en ayant recours à des mouvements des fesses et des hanches, jambes fléchies».
C’est d’ailleurs, le rôle qu’a joué, la femmes presque nues dans cette vidéo. Visiblement, elle semble être la protagoniste du clip tel le tournage d’un film pornographique. Pélagie la Vibreuse, Emma Lohoues, Queen Fumi, Sessimè, Coco Emilia, sont entre autres, les artistes et influenceuses que l’artiste a invité à twerker. Quel désordre!
A quand la censure?
Au Bénin, ce n’est pas pour la première fois que des artistes s’adonnent à la dépravation sans limite des mœurs. Mais depuis, aucune chanson n’a été censurée pour non respect des bonnes mœurs. Les autorités préfèrent faire la sourde oreille et laisser tout malgré l’existence d’une brigade des mœurs.
A ce titre, on est alors tenté de de demander quel est alors le rôle de la brigade des mœurs mais également de la commission de censure qui laissent depuis peu, libre cours à l’exhibition des chansons et danses obscènes?
La chanson « Coller la petite » censurée
En 2019, huit chansons de Koffi Olomidé, le roi de la musique congolaise ont été censurées en République démocratique du Congo. L’interdiction visait tous les « tubes du moment », selon l’artiste, qui cite spontanément sa chanson « La femme de quelqu’un », une histoire de chagrin d’amour (Aujourd’hui, j’peux plus t’appeler/Tu es la femme de quelqu’un/Mes sentiments n’ont pas changé).
