Les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont exprimé leur désaccord face aux déclarations du commissaire de l’Union africaine, qui a jugé inacceptable leur retrait de la CEDEAO.
Lors du 65e sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigeria, le commissaire de l’Union africaine a qualifié d’inacceptable le départ du Niger, du Mali et du Burkina Faso. De plus, il a ajouté que l’UA ne reconnaît qu’une seule CEDEAO.
Ces propos ont suscité des réactions négatives à Bamako, Ouagadougou et Niamey. Dans un communiqué commun, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’AES ont dénoncé et condamné ces déclarations. Selon eux, cette « prise de position inappropriée, inopportune et contre-productive » est contraire aux principes, règles et pratiques de l’UA.
Par ailleurs, les gouvernements de Bamako, Niamey et Ouagadougou soulignent que le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger est une décision « souveraine et conforme aux dispositions du Traité révisé de la CEDEAO ».