Selon les informations de La Repubblica, confirmées par la Gazzetta dello sport ce mercredi, la Fédération italienne de football enquêterait sur des transferts suspects réalisés par des clubs italiens. Plusieurs transferts sont épinglés dont celui du nigérian, Osimhen.
La Commission de surveillance des clubs de football italien (Covisoc) aurait transmis à la FIGC un rapport sur ces 62 transferts suspects, qui ont eu lieu entre 2019 et 2021, mis en place par les clubs afin de dégager facilement des plus-values sur les exercices comptables et pour se conformer aux règles du fair-play financier, annonce le quotidien italien La Repubblica, une information confirmée plus tard par la Gazzetta dello sport.
Au nombre de ses transferts, on retrouve celui du nigerain Osimhen. L’attaquant nigérian avait quitté le LOSC à l’été 2020 contre 70 millions d’euros. Mais dans le même temps, Lille avait recruté quatre joueurs de Naples contre 20 millions d’euros. Une pratique qui permet de passer entre les mailles du fair-play financier, car elle n’est pas considérée comme illégale ou fautive.
Outre le transfert de Victor Oshimen, il y a cet échange Arthur et Pjanic entre le Barça et la Juventus qui a ainsi permis à la Juventus et au Barça de dégager chacun une plus-value de 50 millions d’euros. A l’époque, les questions fusaient déjà sur l’utilité d’un tel transfert pour les deux clubs. Le même schéma avait été appliqué lors de l’échange Danilo-Joao Cancelo entre Manchester City et la Juventus, à l’été 2019.
Alors que le président de la FIGC Gabriele Gravina a été prévenu par la Covisoc, Giuseppe Chine, le procureur de la Fédération italienne va se saisir du dossier pour déterminer si ses transferts sont illégales, même s’ils semblent se conformer aux règles du fair-play financier.