Réforme du système partisan: face à la cacophonie, Jacques Ayadji en appel à l’esprit républicain
A quelques mois des élections législatives du 08 Janvier 2023, les partis politiques notamment les plus proches du pouvoir de la rupture semblent perdre leur lucidité. La cacophonie et les manœuvres politiciennes les plus sordides observées en leur sein exaspèrent le président de Moële-Bénin, Jacques Ayadji, qui invite le chef de l’Etat à puiser encore en lui-même, les ressources nécessaires pour faire face à la situation.
Au Bénin, l’approche d’une période électorale est toujours marqué par des jeux politiques et politiciens les plus sordides. La réforme du système partisan initiée par le président Patrice Talon n’a pas détruit le mal à la racine d’où la tristesse de Jacques Ayadji qui interpelle et fait des propositions.
L’ancien syndicaliste se dit triste de voir s’étaler à quelques mois des législatives, des causes porteuses des mêmes effets que ce qui est dénoncé à chaque fois. « Oui je suis triste de vivre encore le désordre et la pagaille qui ont toujours caractérisé les veilles d’élections chez nous, et ce malgré que des efforts louables ont été déployés par le Chef de l’Etat pour innover en enclenchant une réforme du système partisan dont l’objectif final est de rompre avec ces habitudes malsaines jadis décriées parce que porteuses d’instabilité et surtout de manque de lisibilité des acteurs politiques au Bénin » se lamente-t-il.
Si à mon modeste niveau la tristesse est si grande, a précisé Jacques Ayadji, je devine la douleur morale qui pourrait être celle de l’initiateur de cette réforme, le Président Patrice Talon qui a pris à bras le corps cette réforme du système partisan dans l’unique but de clarifier l’échiquier politique, d’anoblir la chose politique et de rassembler les politiques autour d’un idéal.
« Désordre et pagaille sont les justes mots pour qualifier l’ambiance politique du moment »…
Pour le président du parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE–BENIN), la réforme du système partisan est une marche, mais une marche dont le début compte, dont les premiers pas sont décisifs pour sa réussite. Mais ce qu’il observe dans la classe politique actuellement, indique-t-il est pire que du désordre et de la pagaille.
L’ancien syndicaliste converti en acteur politique craint l’échec de cette réforme du système partisan. Les démissions fantaisistes, un mode de recrutements de militants et de mobilisation de partisans des plus malsains puisque conduit sur la base de chantages, de menaces, de dénigrement, de manipulation et de mensonges pourraient selon lui être le terreau de l’échec de cette réforme pour laquelle le président Patrice Talon a investi toute son énergie.
« Désordre et pagaille sont les justes mots pour qualifier l’ambiance politique du moment et tout mon souhait est que la providence inspire à nouveau le Chef de l’Etat pour qu’il trouve en lui-même les ressorts nécessaires pour faire stopper ce qui ne devrait plus jamais se faire voir, vus les efforts qu’il a déployés pour crédibiliser la démarche« , se désole Jacques Ayadji.