D’après les résultats d’une énième étude, rendues publics, le 23 septembre 2021, l’utilisation de paracétamol par les femmes enceintes peut causer des dommages irréversibles au fÅ“tus, nous apprend le site scientifique, Doctissimo.
Beaucoup de médicaments, n’étant pas autorisés pour les femmes enceintes, ces dernières se tournent souvent vers le paracétamol, en cas de douleurs. Selon les résultats d’une récente étude, publiés le 23 septembre dernier, la prise de cet antalgique peut être préjudiciable pour l’enfant à naître. Les scientifiques pensent, en effet, que son utilisation peut impacter négativement le développement du fÅ“tus.
À lire aussi : Beauté féminine: quelques astuces pour maintenir vos seins en place
À en croire le résultat de travaux, publiés, jeudi 23 septembre, dans la revue scientifique Nature review endocrinology, treize chercheurs, spécialisés en gynécologie, neurologie, pédiatrie ou encore endocrinologie, ont planché sur la récolte et l’analyse de toutes les études, entreprises entre 1995 et 2020 sur les risques que peut engendrer la prise de paracétamol sur le développement du fÅ“tus. Le résultat est sans appel : la prudence doit être de mise, quant à la prise de paracétamol par les femmes enceintes.
Les chercheurs internationaux, auteurs de ces travaux, en appellent à la vigilance des concernées et des professionnels de santé. « Nous demandons que les femmes et les professionnels de santé soient mieux informés, qu’il y ait davantage de communication autour des risques liés à ce produit, et de la nécessité que son recours soit réellement le plus limité possible« , déclare David Kristensen, médecin neurologue et co-auteur de la publication, rapportée par la même source.
À lire aussi : Bonne forme masculine: la recette pour un ventre « plaquettes de chocolat »
Il est évident que les alternatives à la prise de paracétamol sont quasi-inexistantes. Au demeurant, ceux qui en font usage, notamment, les femmes enceintes, doivent faire très attention à ne pas en abuser ; car, le faire, peut causer des préjudices irréversibles pour la morphologie du futur enfant.