Le weekend dernier, le parti Restaurer l’Espoir a tenu la session inaugurale 2022-2023 de la conférence des cadres du parti; occasion pour Candide Azannaï de faire le décryptage de l’actualité politique du pays.
L’ancien ministre Candide Azannaï s’est prononcé sur l’actualité nationale le samedi 24 Septembre. C’était à l’occasion de la session inaugurale de la conférence des cadres du parti Restaurer l’Espoir.
Les élections au Bénin et la vie des deux grands blocs politiques qui soutiennent les actions du chef de l’Etat n’ont pas échappé à la rigueur de l’analyse de l’ex collaborateur du président Patrice Talon. L’ancien ministre Candide Azannaï a profité de cette sortie pour confirmer que son parti politique ne sera pas aux prochaines élections législatives de Janvier 2023. Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, le Bénin est depuis 2016 dans un régime dictatorial. Et dans la dictature, les élections n’ont aucune valeur parce que les partis politiques n’en ont aucune.
« Lorsque vous êtes dans une dictature, les partis politiques n’ont aucune fonction. Les partis politiques ne sont même pas considérés par le dictateur, sauf une seule condition, les partis créés par le dictateur. On les appelle parti Etat« , a laissé entendre Candide Azannaï.
Le concepteur de l’UP et du BR sait que ce ne sont pas des partis
Dans son développement, l’ancien ministre délégué chargé de la défense nationale a fait savoir qu’aucun parti politique n’a de la valeur aux yeux du dictateur même pas les partis Etat. Évoquant la vie de l’ex parti Union Progressiste et de son frère jumeau, le parti Bloc Républicain, Candide Azannaï affirme que ces deux partis politiques qui disent soutenir le chef de l’Etat, n’existent pas.
“Celui qui les a instigué sait que ce n’est pas des partis politiques, UP et BR, leur géniteur, leur concepteur sait que ce ne sont pas des partis politiques, Je vous le dis, ils savent et ceux qui sont dedans aussi savent”, a martelé Candide Azannaï devant les cadres de son parti politique.
Les spectacles désolants observés ces derniers jours malgré la réforme du système partisan constituent pour le plus résistant des résistants au régime de la rupture, la preuve que ces formations politiques ne sont pas des partis. « Voyez comment on quitte ici, on va ici? C’est quoi ça? C’est ça le problème. C’est un parti politique ça?”, se désole t-il.