L’ancien ministre des sports de Yayi Boni, Ganiou Soglo pour ne pas le nommer, reste convaincu que le dialogue reste l’unique porte de sortie et de développement du Bénin. Il l’a encore affirmé ce samedi 5 Février 2022, date de commémoration de ce qu’il appelle son assassinat manqué.
La politique a divisé les filles et fils du Bénin. Beaucoup d’acteurs politiques s’accordent sur ce point mais personne ne tente rien pour changer la donne tant la guerre des intérêts personnalisés fait rage. Pourtant, pour l’ancien ministre Ganiou Soglo, le dialogue reste la seule clé qui permettra au pays de se mettre véritablement sur les rails du développement.
Dans un post publié sur sa page Facebook ce samedi 5 Février, l’acteur politique membre de la résistance au pouvoir en place, évoque la nécessité pour les enfants du Bénin de parler entre eux. Le fils de l’ancien président Nicéphore Soglo choisit cette date qui marque le premier anniversaire de « son assassinat manqué« , pour inviter les filles et fils du pays à penser au dialogue.
Malgré ce qu’il a subi et qui lui a failli enlevé la vie, l’ancien ministre Ganiou Soglo affirme: « je n’ai aucune haine, aucune amertume. Le combat pour les valeurs auxquelles tu crois fermement n’a pas de prix. Nous avons des compatriotes qui sont morts pour notre pays, d’aucuns sont en prison ou d’autres en exil« . A le croire, ce qui compte c’est l’intérêt supérieur de notre peuple. « L’illustre métaphore du roi GUÉZO est significative, à savoir « ce n’est qu’ensemble que nous pouvons construire le Bénin dont nous rêvons pour nos enfants« , indique-t-il.
Pour le frère cadet de l’ancien maire de Cotonou, le Bénin ne sera jamais cette Nation développée que nous appelons de tous nos vÅ“ux en excluant certains de ses fils. « La réconciliation a été une des clés du succès de 1990. N’est pas grand camarade de lutte qui veut ! Dieu et les mânes de nos ancêtres veillent sur le Bénin« ., lance-t-il comme un appel.
Pourquoi le dialogue devient-il si difficile au Bénin?
Le chef de l’Etat, le président Patrice Talon s’accorde pour reconnaitre qu’il faut converger les énergies autour du Bénin qui a besoin de la contribution des uns et des autres pour son développement. Il l’ a encore rappelé lors de son investiture pour un second mandat.
Seulement, le dialogue politique au Bénin reste simplement une incantation au sein des acteurs politiques. Aucune volonté, aucune intention réelle à aller au dialogue.
Le politologue béninois, Richard Boni Ouorou a fait cette expérience à travers une initiative d’appel à la convergence nationale. Si l’initiative a permis re recevoir au président Talon au palais de la République son prédécesseur, l’ancien président Thomas Boni Yayi, le fruit escompté de cette rencontre est maigre. Les échanges entre les deux personnalités politiques ont tout l’air d’un scénario politique de dialogue qu’à un véritable dialogue entre deux hommes d’Etat.
Pour Richard Boni Ouorou, les clés de la décrispation se retrouvent entre les mains de trois personnalités. Il s’agit de l’actuel locataire de la Marina, de l’ancien président Thomas Boni Yayi et son aîné Nicéphore Soglo. Il est donc à souhaiter que ces trois personnalités fassent un sursaut patriotique pour réconcilier le pays avec lui-même afin de permettre aux enfants de ce pays d’apporter leur pierre à l’édification de leur nation.
ce qui bloque la réconciliation est tout près . Les uns sont prêts à laisser un les vieilles habitudes alors que les autres s’obstinent persister dans le mensonge , surtout le vol et la vieille méthode de faire les affaires et la politique.c’est tout.