Présent en conférence de presse, le président de la Liga Javier Tebas a été interrogé sur le conflit qui oppose le FC Barcelone à l’Atletico Madrid au sujet du prêt d’Antoine Griezmann. Il s’est montré catégorique: la ligue espagnole ne peut entrer dans ce litige.
Prêté par le Barça à l’Atletico Madrid pour la deuxième saison d’affilée, Antoine Griezmann ne joue que moins de 30 min par match depuis le début du nouvel exercice avec les Colchoneros. Selon la presse espagnole, c’est un subterfuge utilisé par le club madrilène pour éviter de lever la clause de rachat automatique du français qui s’élève à 40 millions d’euros, applicable si ce dernier dispute au moins 50% des matches des Rojiblancos auxquels il participe durant le temps de son prêt.
Le FC Barcelone, qui estime que les conditions pour lever l’option d’achat du français ont été réunies depuis la saison dernière, va même attaquer les Colchoneros en justice pour les forcer à payer cette somme. Mais selon Marca, les dirigeants de l’ATM ne paniquent pas puisque selon eux, la condition pour lever l’option d’achat de Griezmann ne vaut pas seulement pour la première saison de son numéro 8 mais pour les deux saisons de prêt. Une affaire qui secoue actuellement l’Espagne. Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le président de la Liga s’est montré catégorique:
«Vous devez respecter ce qui est écrit. Il s’agit des clubs et de leurs contrats. La ligue ne peut pas avoir d’opinion et je ne vais pas entrer dans ce litige. S’ils le font par contrat, ça me va et s’ils ne le font pas par contrat, ça me va aussi. La question de l’option d’achat de Griezmann devrait être tranchée par un tribunal arbitral et dans 6 mois, il devrait y avoir une sentence qui ne serait pas susceptible d’appel. Et selon ce que cette sentence décidera, cela affectera l’un des deux clubs», a ainsi lancé le natif de San José. C’est donc la justice qui va désormais trancher dans cette affaire pour le moins inhabituelle.