Guinée-Equatoriale: des tractations pour régulariser la situation des ressortissants béninois
La chasse aux étrangers en situation irrégulière actuellement en cours à Malabo (Guinée-équatoriale) n’épargne pas les ressortissants béninois. Selon le ministre béninois des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, des démarches sont en cours pour régulariser la situation des ces compatriotes. Les béninois ne sont pas non plus abandonnés par les autorités de leur pays.
Des étrangers en situation irrégulière au Guinée-Equatoriale subissent depuis quelques temps des exactions. Plusieurs pays ont déjà rapatrié leur ressortissants. Selon le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénoni, les efforts sont en cours pour régulariser la situation de ces compatriotes.
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« …Ce n’est pas une rumeur, peut-être que le mot persécution peut être revu, mais il y a eu des exactions vis-à-vis de quelques Béninois en Guinée Equatoriale », a confié le premier diplomate béninois aux confrères de la télévision nationale.
Mais face à la situation, le gouvernement du président Patrice Talon n’a pas baissé les bras, rassure le ministre Aurélien Agbénonci qui précise avoir contacté par voie diplomatique, les autorités équato-guinéennes, et que des efforts sont en cours pour régulariser la situation de ces béninois.
Les autorités équato-guinéennes justifient leur démarche
Selon le bureau de l’information et de la communication diplomatique du ministère des affaires étrangères de la Guinée Equatoriale, les personnes concernées par l’expulsion sont des étrangers qui ont atterri sur leur territoire sans disposer d’un minimum de documents officiels qui justifient leur entrée et leur séjour sur la terre équato-guinéenne.
Selon les autorités de ce pays, ces personnes visées par le rapatriement se sont introduites dans le pays par des voies non autorisées puisqu’elles ne détiennent sur elles ni passeport ou autres titres de voyage prouvant leur identité. Ce qui constitue aux dires du ministère des affaires étrangères; une entorse à l’article 20 alinéa 1 de la loi N°3/2010 du 30 Mai portant régulation du droit de l’immigration en Guinée Equatoriale.