La relation Moscou-Pékin inquiète les occidentaux. L’Otan s’inquiète notamment d’un possible soutien de la Chine à la Russie dans son offensive en Ukraine.
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg s’est dit mardi, de « plus en plus inquiet » d’un possible soutien militaire de la Chine à la Russie dans son offensive en Ukraine.
« Nous sommes de plus en plus inquiets que la Chine puisse envisager de fournir un soutien létal à la guerre de la Russie » en Ukraine, a déclaré le responsable lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Dimanche, Washington a mis solennellement en garde la Chine contre la tentation de fournir une aide militaire à la Russie. « La Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie » a déclaré le Secrétaire d’État américain, le 19 février, faisant part de son « inquiétude » devant les caméras de CBS dans la foulée d’une entrevue musclée avec Wang Yi, le plus haut diplomate du régime communiste, à la Conférence sur la Sécurité européenne, à Munich.
« Essentiellement des armes », a enfoncé Blinken, agitant le spectre d’une extension du conflit ukrainien. Et de mettre en garde la Chine contre les «implications et les conséquences», s’il s’avérait qu’elle apporte un «soutien matériel», à la Russie ou l’aidait à échapper aux sanctions occidentales.
En réponse, le gouvernement chinois a démenti, lundi, les propos d’Antony Blinken qui a affirmé dimanche que «la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie». « Ce sont les États-Unis qui fournissent sans cesse des armes sur le champ de bataille, pas la Chine », a déclaré Wang Wenbin, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, le 20 février, avant de les exhorter à « cesser de se défausser de leurs responsabilités » et de diffuser des « fausses informations ».