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France – Affaire Incendie de la fabrique du FCFA : « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, réellement (…) »

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La fabrication du Franc de la Communauté financière africaine (FCFA) a, encore, de beaux jours devant elle. L’incendie, qui a ravagé l’entreprise, dans le courant de la semaine écoulée, ne peut pas avoir d’impact sur l’émission de la devise.

La production du Franc de la Communauté financière africaine (FCFA) pourra continuer, malgré l’incendie, qui s’est abattu sur la fabrique, dans le Puy de Dôme, dans la commune de Chamalières, en France, le mercredi 9 février 2022, plongeant, dans l’incertitude, non seulement, les responsables de la structure, mais, aussi et surtout, les dirigeants africains, dont les pays utilisent cette devise. Selon les experts, ce drame ne peut être un frein à la production de la monnaie.

Il existe d’autres alternatives

Interrogés, par rapport à l’ampleur des désagréments que pourrait causer un tel drame, économistes, spécialistes d’économie monétaire, entre autres, ont rassuré l’opinion, expliquant qu’il existe d’autres alternatives, quant à l’émission de devise. La vraie raison est que l’émission de la monnaie se fait de façon périodique, et non quotidienne.

En effet, si l’incendie s’était produit au moment précis de l’impression, en vue de l’approvisionnement de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), l’émission peut être faite par une autre société d’impression, par concession de prestation de service. S’il a été déclaré avant ou après le moment d’impression, la société de Chamalières a le temps de réinstaller ses machines d’impression de monnaie.

Ce n’est pas du néo-colonialisme, c’est du monopole

Au demeurant, le fait que le FCFA soit imprimé, ailleurs que sur le sol africain, est une autre forme de néo-colonialisme, soutiennent certains. Cette théorie est balayée par d’autres, qui estiment que cette délocalisation est, plutôt, d’ordre financière.

En effet, selon les experts, l’émission de la devise reviendrait plus chère aux Etats africains, monopole oblige. Pour cela, expliquent-ils, les Banques centrales africaines (BCEAO et BEAC) sont obligées de confier le travail à la société française, sise dans le Puy de Dôme, à l’instar de toutes les Banques centrales du monde, pour une question de moindre coût.

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Le franc CFA (Communauté financière africaine), est le nom porté par deux monnaies communes africaines, héritées de la colonisation française et utilisées par 14 pays d’Afrique.

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