Les parents d’élèves vont faire face à l’augmentation des frais de scolarité au cours de cette rentrée scolaire et académique 2021-2022. En tout cas, c’est le constat sur le terrain. Prétextant de l’utilisation des factures normalisées, les promoteurs des établissements privés d’enseignement primaire et secondaire ont augmenté leur frais de scolarité.
Quel est l’impact de l’utilisation des factures normalisées sur le revenu d’une entreprise? C’est la question que beaucoup de parents d’élèves se posent depuis quelques jours.
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En effet, l’imposition de la délivrance des factures normalisées par le gouvernement est devenu prétexte pour beaucoup de promoteurs d’établissements privés pour augmenter leur scolarité.
Plusieurs parents d’élèves font depuis quelques jours l’expérience amer de constater que la scolarité de leurs progénitures ont connu des augmentations substantielles.
La facture normalisée au banc des accusés
Qu’est ce qui pourrait justifier une telle augmentation? Pour ceux des promoteurs qui ont le courage de répondre à cette question, c’est la facture normalisée qui est mise au banc des accusés.
« Tout est désormais cher dans le pays. Ce n’est pas que les produits vivriers qui ont augmenté de prix. Même les produits didactiques à mettre à la disposition de nos enseignants ont augmenté de prix, se désolent certains responsables d’écoles.
Ces derniers lient cette augmentation à l’imposition par le gouvernement de la facture normalisée. Une boîte de craies qui est vendue il y a quelques mois à 1000 francs par exemple, pour le prendre aujourd’hui, il faut débourser 1500F dénoncent un autre.
Pourtant selon le directeur général des impôts, l’imposition de la facture normalisée vise simplement à élargir l’assiette fiscale car il y a des entreprises qui collectes des taxes notamment la TVA mais ne la reverse pas à l’Etat.
Selon l’explication de Nicolas Yénoussi, l’utilisation de la facture normalisée ne doit pas induire l’augmentation des prix des produits. Pour lui, c’est une escroquerie de certains commerçants pour compenser leur marge bénéficiaire parce qu’ils ne reversaient pas la TVA.
Face à cette donne, la réaction du gouvernement pour réguler la situation est attendue car au surplus, c’est finalement les parents d’élèves qui subissent les effets de l’introduction des factures normalisées.