Du haut de ses 7 buts marqués sur les 3 derniers matches, Koro Koné, l’attaquant ivoirien, est en grande forme avec Yverdon, où il s’adapte de la plus belle des manières.
On peut déceler plusieurs vérités dans une même statistique. Mais lorsque le principal intéressé en soutient une, en particulier, il faut forcément lui accorder plus de crédit. Depuis l’arrivée d’Uli Forte sur le banc d’Yverdon, Koro Koné a marqué à tous les matches. Un quadruplé en Coupe de Suisse face aux amateurs de Seuzach (12-0), un but contre NE Xamax en Challenge League (1-1) et un doublé contre Schaffhouse (3-4), toujours en championnat ; soit 7 buts en 3 rencontres.
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Faut-il en déduire que l’entraîneur italien a provoqué un déclic chez l’attaquant ivoirien? Ce dernier le pense, mais moins dans une dimension individuelle que collective: «Jean-Michel (Aeby) faisait du bon boulot, mais avec Uli, on travaille davantage, physiquement et tactiquement. Il y a plus d’engagement et d’intensité à l’entraînement, il nous demande beaucoup d’efforts. Il a amené un côté suisse allemand.», rapporte lematin.ch.
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Koné tire aussi profit du nouveau système de jeu. Exit les ajustements permanents de Jean-Michel Aeby, Forte se base sur un 4-2-3-1 hybride, dans lequel l’ancien Servettien développe une intéressante relation avec le meneur français, Hugo Fargues. Habitué à évoluer au côté d’un deuxième attaquant de pointe lors de ses années grenat, Koné retrouve des automatismes. «Ce schéma met tout le monde en valeur. Et quand chacun est à son poste, les déplacements deviennent plus fluides.», affirme-t-il, selon la même source.
D’automatismes, il en a beaucoup été question à Yverdon depuis le début de saison. Le groupe promu en Challenge League ayant été profondément remodelé, le club nord-vaudois est parti d’une page quasiment vierge. L’alchimie ne se trouve pas en un claquement de doigts. «Au début, on ne se connaissait pas assez, témoigne l’attaquant de 32 ans. On a besoin d’un temps d’adaptation. Avec l’accumulation des matches, mes coéquipiers lisent sûrement mieux mes déplacements.»
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Tant individuellement que collectivement, les progrès sont visibles. Cependant, les résultats ne suivent pas encore (4 défaites, 1 nul). «Il y a plein de bons joueurs dans cette équipe, on n’est pas à la place qu’on mérite, affirme Koné. Si on est plutôt cohérent dans le jeu, il nous manque l’efficacité dans les deux zones. On commet trop de petites erreurs qui nous coûtent cher. Si on arrive à les gommer, les victoires viendront.»
Malgré ce départ poussif, Koro Koné ne regrette pas le moins du monde son choix de l’été: «J’ai été très bien accueilli par les dirigeants et les joueurs. Ce qui m’a le plus impressionné, ce sont les infrastructures. Je ne m’attendais pas à une telle qualité. Le club est en train de grandir, on le constate au quotidien. Des choses changent. J’espère accompagner le développement du club grâce à mon expérience.»
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Pour l’instant, son apport n’est pas à remettre en question. Nouvelle confirmation ce vendredi soir contre Aarau (20h30)?