Prêtre du fâ et promoteur des religions endogènes, l’entrée en politique de David Koffi Aza a suscité quelques inquiétudes dans le rang de certains acteurs politiques. Mais le dignitaire du culte vodoun rassure qu’il n’y aura pas de « guerre des choses dans l’ombre » dans le combat politique.
Son entrée dans le milieu politique par son adhésion au parti Mouvement des Elites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) a suscité la polémique. Mieux, certains craignent que le leader religieux devenu acteur politique ne soit à l’origine de la guerre des choses dans l’ombre dans le combat politique.
Reçu récemment sur une web télévision, le président du Conseil national des cultes endogènes du Bénin (Conaceb), David koffi Aza rassure qu’il est venu en politique avec de saines intentions. Pour le nouveau militant du parti Mouvement des Elites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) il ne s’agira pas d’exploiter des connaissances endogènes au profit de sa formation politique.
« Il n’y aura pas de guerre des choses dans l’ombre », rassure David Koffi Aza
Le chef religieux précise qu’il est entré en politique en sa qualité de citoyen David Koffi Aza et non entant que prêtre du fâ ou dignitaire des religions endogènes. Pour David Koffi Aza, le combat politique sera loyal et se mènera loin de nos réalités endogènes.
A croire David Koffi Aza, ceux qui ont des craintes vis à vis de sa personne ont raison car leurs craintes sont fondées. Il dit comprendre que le monde politique soit un fourre tout avec ses intrigues, ses mensonges et ses coups bas. Mais il réaffirme qu’il est venu en politique justement pour lutter contre ces déviances et promouvoir la vertu.
David Koffi Aza en missionnaire de la vertu…
Le prêtre du fâ, David Koffi Aza ne fait pas de son entrée en politique, un raccourci sur la voie de la facilité comme c’est le cas de la plupart des acteurs politiques béninois. Il affirme faire son entrée dans ce milieu avec une mission bien précise, celle de faire la promotion de la vertu dans le milieu politique.
Il s’engage donc, rassure-t-il à faire entrer dans le milieu politique un certain nombre de vertus. Le dignitaire des religions endogènes devenu acteur politique entend également travailler pour que les religions endogènes retrouvent la place qui leur revient de droit.
Il n’est pas compréhensible selon ses dires que jusqu’en 2022, le Bénin ne dispose d’aucune législation au niveau des cultes endogènes dont il est le porte flambeau sur le plan mondial alors que le pays est reconnu partout comme le berceau du vodoun.