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Cherté de la vie au Bénin: le gouvernement appelle les commerçants au respect des « prix normalisés »

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La ministre des affaires sociales et de la micro-finance et son homologue du commerce et de l’industrie, ont animé ce samedi 26 mars 2022 une conférence de presse sur les mesures sociales prises par le gouvernement face à la cherté de la vie. Appuyées par le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, elles ont expliqué de fond en comble les tenants et aboutissants des solutions de l’exécutif face à la crise.

Après les mesures prises en Conseil des ministres pour atténuer la hausse des prix des produits de première nécessité sur le marche, le gouvernement s’active pour une application effective sur le terrain. Des équipes du ministère du commerce et de l’industrie sont sur le terrain pour des missions de contrôle, mais le gouvernement voudrait également compter sur la bonne foi et le patriotisme des commerçants. Pour la ministre des affaires sociales, Véronique Tognifodé, la crise est générale et les commerçants devraient faire parler leur patriotisme en respectant les « prix normalisés » indiqués par le gouvernement.

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A son tour, la ministre Shadiya Alimatou Assouman a rappelé que les prix fixés par le gouvernement tiennent compte des discussions qui ont eu lieu avec les différents acteurs. Selon elle, la mise en oeuvre de ces mesures ne devraient donc pas poser problème. Mieux, elle explique que pour certains produits, des mesures d’accompagnement étaient déjà en cours. C’est l’exemple du riz ordinaire dont le sac de 50 kg était déjà passé de 20.500 FCFA à 18.450 FCFA à Cotonou.

Des missions de contrôle en permanence

Pour mettre fin à la spéculation des prix sur le marché malgré les « prix normalisés » annoncés par le gouvernement, le ministère du commerce a activité ses équipes de contrôle. Selon Shadiya Alimatou Assouman, les directions départementales du commerce ont toujours mené la veille, mais elles sont désormais instruites pour intensifier les descentes sur le terrain. Cette action produit d’ailleurs déjà des fruits. Dans plusieurs localités, des boutiques de vente de ciment ont été fermés et amendés pour surenchère après l’intervention des équipes de contrôle.

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Les populations, qui constituent les consommateurs, sont appelés à appuyer les autorités dans la mise en oeuvre effective des mesures annoncées à leur profit. Pour ce faire, la ministre du commerce les invite à exiger des factures après tout achat. Cela faciliterait la tâche aux équipes de contrôle qui pourront agir au temps opportun.

Des précisions sur les mesures prises par le gouvernement

Au total, le gouvernement a débloqué 80 milliards de francs CFA pour soutenir le pouvoir d’achat des populations face à la hausse des prix des denrées alimentaires. Plusieurs secteurs dont les hydrocarbures, la boulangerie et du ciment sont pris en compte dans cette action sociale de l’exécutif.

En ce qui concerne le ciment par exemple, les prix sont désormais plafonnés comme suit :

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  • Cotonou / Atlantique-Littoral : 75.000 FCFA ;
  • Porto-Novo/ Ouémé-Plateau : 74.000 FCFA ;
  • Comè/ Mono-Couffo  : 77.000 FCFA ;
  • Parakou/ Borgou  : 82.000 FCFA ;
  • Djougou/Donga : 82.000 FCFA ;
  • Natitingou / Atacora : 85.000 FCFA ;
  • Kandi / Alibori : 85.000 FCFA ;
  • Malanville/Alibori : 90.000 FCFA.

Selon les explications de la ministre du commerce, la disparité observée au niveau des prix n’est pas nouveau. Elle est conforme aux règles en vigueur et tient compte du coût du transport selon la localité. « Le coût du transport est défini depuis une dizaine d’années, en fonction d’une localité à une autre », a-t-elle précisé, avant de marteler que « le prix du ciment à l’usine n’a pas varié ».

Mesure en faveur de la farine de blé, du riz et de l’huile végétale

Le renoncement partiel de la TVA sur certains produits a permis la réduction de leur prix, il s’agit:

  • La farine de blé importée: passe de 25.000 FCFA à 20.000 FCFA le sac de 50 kg et de 23.500 FCFA à 19.915 FCFA à Cotonou. Ce qui justifie le maintien du prix du pain à 125 FCFA la baguette de 160 g et 150 FCFA celle de 200 g,
  • Le riz et l’huile végétale passent donc à Cotonou de 30.000 FCFA à 25.424 FCFA (soit 1.017 FCFA le litre au détail au lieu de 1.200 FCFA actuellement) pour l’huile de coton locale ; 27.500 FCFA à 23.305 FCFA (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement) pour l’huile de palme raffinée locale ; 27.500 FCFA à 23.305 FCFA (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement) pour l’huile de palme raffinée importée.
  • Le sac de 50 kg de riz ordinaire sera désormais cédé à Cotonou à 18.450 FCFA au lieu de 20.500 FCFA
  • La constitution d’un stock de gas-oil et le maintien de son prix de cession à la pompe à 600 FCFA jusqu’au 30 juin 2022.
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