La Guinée a réagi à la proposition de la Fédération de football du Nigéria qui a suggéré une co-organisation de la CAN 2025 avec le Bénin. Et les autorités guinéennes ont assuré qu’ils demeurent l’hôte du tournoi et respecteront leurs engagements.
La nouvelle avait fait le tour de la communauté sportive. Lors d’une descente à Lagos, le président de la Fédération nigériane de football (NFF) et membre du comité exécutif de la CAF, Amaju Pinnick, avait annoncé la co-organisation de la CAN 2025 avec le Bénin, en sous-entendant les difficultés de la Guinée, hôte désigné du tournoi, à réaliser à temps les infrastructures sportives destinées à la compétition.
Si la CAF est depuis, sortie du silence pour rejeter ses allégations des autorités nigérianes, affirmant que ni son organisation, ni les responsables du football guinéen n’avaient envisagé de céder le droit d’hébergement du tournoi à un autre pays, ce coup médiatique de la NFF est très mal passé en Guinée. Et c’est le ministre des Sports guinéen qui s’est chargé de le faire comprendre aux autorités nigérianes.
«Aujourd’hui, il y a une CAN qui est dédiée à un seul pays, la CAN 2025, on a dit que c’est pour la Guinée. Mais je vois qu’il y a beaucoup de pays qui se positionnent aujourd’hui pour pouvoir l’organiser parce qu’ils disent que la Guinée n’est pas capable d’organiser cette CAN. Je voudrais leur dire que cette CAN est destinée à la Guinée. Et la Guinée a pris ses responsabilités. A travers le leadership de son président, le colonel Mamadi Doumbouya, et de son gouvernement, la Guinée a décidé d’organiser cette CAN», a clarifié Lansana Béa Diallo dans des propos relayés par le site Foot224.
«Donc, je voudrais dire à tous ceux qui sont candidats que leurs candidatures peuvent se poser en 2027 ou en 2029 ou en 2031, mais 2025 c’est pour la Guinée. Et ça, ça doit être clairement écrit par tous les journaux et compris par tout le monde que cette CAN sera organisée ici.
Le processus qui est engagé n’est pas en retard, nous sommes largement dans les délais. Les contrats sont signés, l’argent est à disposition. Donc il n’y a rien qui peut nous empêcher d’achever la construction des infrastructures à temps», a conclu le dirigeant. Le message est passé!