Le quinquennat 2021-2026 sera hautement social. Le chef de l’Etat, le président Patrice Talon l’a promis au cours de son discours d’investiture. Mais la perception que le gouvernement a du social est-elle la même que celle partagée au sein de l’opinion? Pour lever l’équivoque et amener tout le monde au même niveau d’information, le secrétaire général adjoint du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji a fait des clarifications.
Léandre Wilfried Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement était le vendredi 21 Janvier 2022 face aux professionnels des médias. Les grands sujets d’actualité étaient à l’ordre du jour de cette rencontre au cours de laquelle, le porte voix du gouvernement a clarifié ce qu’il importe de comprendre du « hautement social » promis par le chef de l’exécutif.
Selon lui, le social dont parle le gouvernement de la rupture se consacre à des Å“uvres concrètes visant l’épanouissement des personnes. A titre illustratif, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement a évoqué la répartition en cours de près de 20 Milliards dans plus de 3000 entreprises pour les aider à atténuer les effets économiques de la Covid19. Cette assistance du gouvernement se fait un peu partout sur le territoire national et prend en compte aussi bien les entreprises formelles qu’informelles ayant moins de 50 employés.
L’autre visage du social sous le régime de la rupture, selon son porte parole, est la promotion des cantines scolaires. L’objectif précise-t-il, c’est d’atteindre 100 % des cibles d’ici à la fin du quinquennat. C’est pour cette raison indique-t-il que le gouvernement a prévu 153 milliards pour couvrir les zones restantes.
En parlant de hautement social, poursuit Léandre Wilfried Houngbédji, le gouvernement pense également à des recrutements en masse. Le secrétaire général et porte parole du gouvernement a d’ailleurs profité de cette rencontre avec les professionnels des médias pour partager les chiffres éloquents qui selon lui mettent le gouvernement sur la bonne voie dans l’atteinte de sa promesse de faire des recrutements en masse.
Ainsi, pour le gouvernement de la rupture, faire du social ne rime pas avec « distribuer de l’argent ». Mais mener des actions qui touchent et impactent la vie du plus grand nombre des populations.
La prolifération des taxes rendront-ils visibles les actions sociales du gouvernement ?
La question des taxes n’a pas été occultée par le porte parole du gouvernement. Mais pour Léandre Wilfried Houngbédji, aucune taxe n’a encore été ajoutée à quoi que ce soit au Bénin. A le croire, se sont les effets induits de la cherté de la vie dû à l’effet pervers de la Covid-19 qui font que les béninois constatent que certains produits ont augmenté du prix.
Et les taxes sur Tchakpalo et Adoyô?
La vérité commence par s’éloigner des parleurs d’ici hein!