Veuve depuis quelques mois, une femme, la soixantaine environs s’est trouvée un amant avec qui elle se donne à des moments de jambes en l’air. Une violation des interdits du village qui a valu aux deux amoureux clandestins; une sanction publique.
Selon les informations de « 24aubénin », en dépit de toute la prudence observée par la vielle veuve, sa relation amoureuse a été sue par les populations du village. En effet, selon cette source, la veuve profitant du calme nocturne dans le village ce lundi a pris le chemin pour se rendre chez son amant, un homme de 40 ans environs.
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Sans se douter de rien, la sexagénaire était suivi par une personne qui soupçonnait ce qui se passait entre elle et son amant. Cette nuit là, ils ont décidé de mettre un terme à cette relation qui viole les interdits du village. Il en toucha un mot aux sages du village, des dignitaires du culte zangbéto pour la plupart.
C’est ainsi que pour vérifier l’information, les vieux se sont rendus au domicile de celui qui assure l’intérim du mari de la veuve. Ce dernier a été surpris en flagrant de délit d’abus d’une veuve. Les deux amants ont été conduits ce mardi 9 Novembre 2021 à la place publique du village Ouassa-Kpodji dans l’arrondissement de Possotomè, Commune de Bopa.
Conformément à la tradition dans ce milieu, les deux amants ont été soumis à des sanctions. Ils sont condamnés à payer une importante somme d’argent et à offrir aux vieux dignitaires de zangbéto, 04 bouteilles de boisson locale communément appelée « sodabi » ainsi que des boissons sucrées.
Selon la coutume, interdiction est faite aux villageois d’acheter chez la veuve et de lui vendre des produits pendant une période. Toujours selon la coutume, cette veuve ne doit plus pendant un certain temps adressée la parole à une personne encore moins sortir de sa chambre jusqu’à la fin de la période de la sanction.
Selon notre source, dans ces localités, les relations intimes extra conjugales sont interdites. Ainsi une veuve ou une femme ayant divorcé d’avec son mari n’a pas le droit d’avoir un amant ou de se remettre avec un autre homme dans le même village. Si elle a envi de refaire sa vie, elle peut la faire en dehors du village.
Franchement sommes nous au Bénin ?
Comment peut-on se permettre d’appliquer des règles moyennageuses d’un village à deux citoyens majeurs et libres ?
Ceci donne un hideux visage à nôtre pays que le valeureux Président Patrice TALON et sa brillante équipe sont en train de révéler à nous mêmes et au monde.
NON, à l’obscurantisme et à la BARBARIE.
C’EST TOUT SIMPLEMENT HONTEUX ET ABOMINABLE !