Quelques jours après l’adoption du nouveau Code général des impôts, il a été constaté une hausse vertigineuse des prix de motos dans les boutiques. Interrogé sur le sujet lors de « Ask Gouv » du jeudi dernier, le Directeur général des impôts, Nicolas Yénoussi apporte des explications.
On en sait désormais un peu plus sur les raisons de la flambée des prix d’achat des motos dans les boutiques à Cotonou et un peu partout dans le Bénin. « Effectivement, il y a eu quelques changements qui sont dus au fait que les impôts qui devraient être perçus sur cette activité sont rétablis », a expliqué Nicolas Yénoussi.
Le Directeur général des impôts explique que la base utilisée avant le nouveau Code n’était pas réelle. « Au niveau du cordon douanier, la base qui est utilisée n’était pas la base réelle. C’est-à-dire que la douane utilise une valeur forfaiture pour dédouaner ces motos. Lorsqu’on souhaite rétablir et utiliser les valeurs réelles, ça peut entraîner ce que nous observons sur le marché », a-t-il précisé.
Des pourparlers en vue
Nicolas Yénoussi fait savoir que les importateurs de motos ont déjà saisi les autorités compétentes afin qu’une solution consensuelle soit trouvée. Des discussions seront donc menées pour voir dans quelle mesure alléger un tant soit peu la tâche aux importateurs et par ricochet aux citoyens acheteurs. « On est conscient que les motos sont utilisées par la majeure partie des Béninois et l’intention du gouvernement, ce n’est pas de supprimer leur utilisation », a laissé entendre le patron des fiscs.
L’état continue dans sa lancée d’étouffer le peuple sous des taxes et autres. L’importateur ne souffrira point je dis bien point de ses hausses(sinon une légère baisse) ou même il profitera pour augmenter son profit. Ils ne sont pas du tout con. Seul je dis bien seul le consommateur final sera impacté et utilisateur associés sans que ces derniers n’est vu leur pouvoir d’achat augmenter. Et ce n’est pas le DG impôt qui va se plaindre il n’est pas à moto ni ceux qui l’ont commandé….
Pour une fois c’est le peuple qui triment et la tête se torche le derrière avec leur misère