Dans un débat public co-produit le dimanche dernier par la télévision nationale et CANAL 3 Bénin, le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a fait savoir que le gouvernement ne reste pas les bras croisés face à la cherté des produits de grandes consommations. Une affirmation qui n’est pas partagée par le politologue Richard Boni Ouorou qui estime que le gouvernement ne fait pas grand chose face à la situation.
C’est un secret de polichinelle que les béninois dans leur grande majorité traversent des moments difficiles de subsistance. Les effets cumulés de la crise pandémique liée à la Covid19 et la guerre Russo-ukrainienne ont provoqué une montée vertigineuse des prix de plusieurs produits de grandes consommations. Une flambée de prix des produits de première nécessité qui a fini par déchirer le panier de la ménagère déjà très fragile.
Face aux effets dévastateurs de cette crise sur les citoyens, le gouvernement a pris en conseil des ministres des mesures sociales afin de cadrer les coûts de certains produits. Des efforts que le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a évoqué lors du débat public du dimanche dernier.
En réponse aux arguments de l’argentier national, le politologue béninois Richard Boni Ouorou, dans un direct sur sa Page Facebook contredit Romuald Wadagni et martèle que les efforts du gouvernement sont chétifs et n’impactent pas le quotidien des béninois.
A croire ce consultant international, l’Etat apparemment ne fait pas grand chose puisque malgré cette crise-là, il trouve les moyens de formuler de nouvelles taxes, d’augmenter le coût de l’eau et de l’électricité. Le politologue reconnait qu’un petit Etat comme le Bénin a besoin de collecter de la TVA sur les produits pour pouvoir financer son développement. Cependant, déplore-t-il, ce n’est pas au cÅ“ur de la crise qu’il faut encore formuler de nouvelles taxes.
En période de crise, il faut geler certains programmes…
A croire Richard Boni Ouorou, pour faire face à la politique de taxes du gouvernement, les commerçants n’auront d’autres choix que de pratiquer la « réduflation » (un système qui consiste à réduire la quantité ou la qualité d’un produit afin d’en maintenir le prix).
« Si vous gelez le prix du pain et si la vie est toujours plus chère, c’est que la quantité du pain va diminuer, soit c’est la qualité qui va diminuer » , a fait savoir Richard Boni Ouorou.
Il invite donc le chef de l’Etat à revoir ses ambitions en gelant certains de ses programmes afin de cesser de mettre la pression sur certains de ses ministres, leur demandant trop de résultats. « En demandant beaucoup de résultat, précise-t-il, les ministres sont obligés d’aller chercher l’argent n’importe où pour pouvoir financer le développement », indique-t-il. Une telle posture en temps de crise, à le croire sera assez douloureuse pour les populations qui seront sollicitées au delà de leur possibilité.
Richard montre nous ton diplôme de politologue, le prix du pain au Niger est à 300 francs au Bénin à 125, en Côte d’Ivoire 55 milliards on été injecté et au Bénin 80 milliards, tu ne fais que parlé hors tu n’as jamais été même chef quartier ou créer une entreprise pour régler le problème d’emploi ferme là maintenant
Il n’a pas besoin de diriger un quartier avant dopiner sur la qualité de gouvernance de son pays. La vie est réellement chère et le Béninois lambda mange difficilement un repas chaud de bonne qualité.
La pression fiscale est réelle