A la cérémonie de présentation de vÅ“ux de nouvel an tenu ce mercredi 19 janvier, le parti « Les Démocrates » n’a pas manqué de se prononcer sur l’actualité africaine liée au bras de fer CEDEAO – Mali. Dans son discours, le président du parti, Eric Houndété a invité la CEDEAO et les autres institutions régionales à se mettre résolument du service des peuples.
Au Bénin, le parti « Les Démocrates » prend position pour le peuple malien dans le bras de fer qui oppose la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Mali. « Nous exprimons notre soutien particulier au peuple malien en lutte pour trouver sa bonne voie », a déclaré Eric Houndété.
Le parti Les Démocrates qui a une vocation panafricaniste s’associe aux peuples déterminés à s’affranchir de la servitude et de l’esclavage dont les valets opérationnels sont commis à entretenir le terrorisme.
Eric Houndété
Il a profité de l’occasion pour lancer des piques à la CEDEAO et à toutes les autres organisations régionales. « La CEDEAO comme les autres institutions régionales, doit cesser d’être le syndicat des chefs d’Etat en mal de confiscation de l’espace public, politique et devenir résolument la communauté des peuples au service des peuples », a déclaré le premier responsable des Démocrates ».
Eric Houndété a rappelé aux démocrates combien la CEDEAO a annihilé leurs efforts et leurs luttes aussi bien en 2019, qu’en 2020 et 2021 pour une élection inclusive. « Chacun de vous sait le rôle que cette CEDEAO a joué pour entériner ces élections exclusives », a-t-il martelé.
Les sanctions économiques et diplomatiques de la CEDEAO contre le Mali
Réunie sur la situation sociopolitique du Mali à Accra, au Ghana, le dimanche 9 janvier, la CEDEAO a entériné les décisions prises par l’Union monétaire ouest-africaine, contre le Mali. Il a été décidé de geler les avoirs maliens au sein de la BCEAO, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation, de suspendre les transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité, du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali et d’autres sanctions concernant l’aide financière.