Nommé par décret n°2021-614 portant nomination des membres et du Président du Conseil d’Administration de l’Institut national de la Femme, le 17 novembre 2021, l’ancien premier ministre Iréné Koupaki est reconduit à la tête d’un nouveau conseil d’administration.
Pascal Irenée Koupaki reste et demeure le président du Conseil d’administration de l’Institut national de la femme (Inf) du Bénin. Après un premier mandat, il bénéficie à nouveau de la confiance du président Patrice Talon qui, pour maintenir la dynamique en cours, a prononcé à travers un décret en date du 5 avril 2023, sa reconduction à la tête de cet organe directif.
L’ancien premier ministre de Boni Yayi va assurer sa mission à la tête de l’institut national de la femme (un organe de protection, de promotion et de défense de la femme), en collaboration avec plusieurs autres membres. En effet, le ministre Pascal Iréné Koupaki n’est pas la seule personne nommée par le président de la République à travers le décret en date du 5 avril 2023. En dehors de ce fonctionnaire de la présidence de la République, le chef de l’Etat a nommé six autres personnalités pour figurer dans le Conseil d’administration. Il s’agit du ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagnu, du ministre Véronique Tognifodé, du ministre Benjamin Hounkpatin, Hugette Bokpè Gnacasja et Aristide Djidjoho. Le ministre Séverin Quenum qui était membre du CA sera sans doute remplacé après son départ du gouvernement. Selon le décret, les membres du Conseil d’administration de l’Institut national de la femme sont nommés pour un mandat de trois ans.
Missions de l’Institut national de la Femme
Dans sa nouvelle configuration, l’Institut national de la Femme est un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme. Il est rattaché à la présidence de la République et a pour mission d’Å“uvrer à la promotion de la femme, tant aux plans politique, économique, social, juridique que culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée.
L’Institut national de la Femme est aussi chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme. Il dispose d’un service actif d’écoute qui recevra les dénonciations de faits de discrimination ou de violence sur les femmes. L’Institut dispose du droit d’ester en justice et de se constituer partie civile pour ces faits.