Arrêté et placé en détention provisoire depuis le vendredi 12 avril 2024, le jeune acteur politique, Romaric Boco, a été présenté à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce lundi 15 avril 2024.
L’activiste politique a comparu cet après-midi pour harcèlement par le biais d’une communication électronique. À la barre, Romaric Boco s’est fondu en excuses et a plaidé coupable.
« Avec le recul, je suis sincèrement désolé », a-t-il déclaré à propos des accusations de harcèlement par le biais d’un moyen de communication contre le ministre du cadre de vie, José Tonato.
Une réquisition favorable
Selon Romaric Boco cité par Bip Radio, son intention n’a jamais été de menacer le ministre mais de l’informer au sujet des irrégularités dénoncées par les populations dans l’affaire d’expropriation à Togbin.
Après sa déposition, ses avocats ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire en raison d’un voyage qu’il a prévu pour demain pour se faire soigner.
Le Procureur a pris la parole pour demander au juge d’accéder à la requête de mise en liberté provisoire moyennant une caution de 5 millions de francs CFA. Le délibéré a été renvoyé au 22 avril 2024 et Romaric Boco retourne en prison.