L’école béninoise ouvrira ses portes le 20 Septembre prochain dans un contexte critique caractérisé par la résurgence de la pandémie de la Covid-19. Prenant la mesure de la situation, le secrétaire général du COSI-Bénin, Noël Chadaré ne cache pas pas ses appréhensions sur la gestion des enfants en ces temps de crise pandémique.
Faut-il vraiment ouvrir les classes aux apprenants en cette période critique de Covid-19 et de pluie qui favorise la propagation du virus? C’est à cette réflexion qu’invite le secrétaire général de la confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-Bénin), Noël Chadaré.
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Appréciant les dernières mesures prises en conseil des ministres pour réduire la propagation de la Covid19, le syndicaliste estime que c’est judicieux de décider d’interdire les manifestations culturelles, sportives et confessionnelles en ces temps de pandémie.
Cependant, s’interroge-t-il, la rentrée annoncée pour le 20 Septembre prochain n’est-elle pas une rentrée à haut risque si l’on doit s’en tenir à l’esprit des décisions d’interdictions de certaines activités lors du dernier conseil des ministres? Pour le syndicaliste, selon les sachants, avec le nouveau variant, les enfants peuvent aussi tomber malade de la Covid19. Les élèves deviennent alors, prévient-il de véritables agents vecteurs de la pandémie quant on se réfère à l’effectif pléthorique qui sont géré dans les salles de classe.
« Je suis inquiet parce qu’il sera difficile de canaliser ces enfants »
Le responsable syndical n’est pas rassuré de la prochaine rentrée des classes quand on voit les conditions dans lesquelles les classes sont administrées. Pour lui, le pire est à craindre. Il perçoit de grands risques avec l’ouverture prochaine des classes si toutes les dispositions ne sont pas prises pour freiner la contamination.
Le secrétaire général de la confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin milite plutôt pour que la rentrée des classes soit repoussée car selon lui, le mois de Septembre est un mois de fraicheur, un climat qui favorise la propagation du virus.
« Si le gouvernement maintien sa position, il faut alors un protocole sanitaire qui tient compte de cette réalité. Il s’agit de comment gérer les entrées et les sorties; comment gérer les récréations et autres« ; a laissé entendre le syndicaliste.
Analysant la situation, Noël Chadaré exprime son inquiétude et reste convaincu que la meilleure solution serait de repousser un peu la rentrée. « Je suis inquiet parce qu’il sera difficile de canaliser ces enfants« , a conclu que le secrétaire général de COSI-BENIN. »