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AccueilNews - InfosPolitique"Aujourd'hui on obéit beaucoup plus par peur que parce qu'on est convaincu", Richard Ouorou sur la politique interne

« Aujourd’hui on obéit beaucoup plus par peur que parce qu’on est convaincu », Richard Ouorou sur la politique interne

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A quelques mois des élections législatives, il est difficile pour l’électeur d’évaluer la potentialité d’un parti politique tant le débat politique est quasi-absent, creux sans contenu et limité à l’élection et à la démocratie. Cette carence du débat politique serait liée, aux dires du politologue Richard Boni Ouorou, à la peur du pouvoir en place qui tend à soumettre tout le monde.

Elu à la magistrature suprême du pays en Avril 2016, l’actuel locataire de la Marina, le président Patrice Talon a initié une série de réformes institutionnelle et structurelles pour lancer le pays sur la voie de l’émergence. Seulement les réformes du gouvernement ne passent pas par la crible critique de l’opinion populaire pourtant nécessaire pour renforcer l’idée du chef de l’Etat. C’est du moins ce que pense le politologue Richard Boni Ouorou qui affirme que l’adhésion générale aux idées du pouvoir n’est pas faite par conviction mais par peur.

L’absence du débat même au sein des partis politiques qui ont vocation d’animer la vie politique est perçue comme une démission par le consultant international. En effet, le débat politique s’il n’est pas absent, est alors creux et sans contenu et se limite aux élections et à la démocratie, déplore le politologue Richard Ouorou.

« Je dénonce au Bénin la pauvreté du débat politique qui ne repose que sur la démocratie et les élections. Les citoyens ont divers centres d’intérêt… Il y en a qui vivent en marge du système de la démocratie ils n’y comprennent rien et tout ce qu’ils veulent c’est vivre leur petite vie. Vous ne pouvez pas globaliser une seule thématique et l’imposer comme préoccupation de tout le monde« , se désole-t-il.

A croire Richard Boni Ouorou, la démocratie ce n’est pas seulement aller à l’élection. Pour lui, l’administration par exemple n’est pas réformée et les gens au Bénin ont juste peur.

Le Bénin, selon le président du mouvement « les terriens », a besoin de réformes profondes qui ne s’effondrent pas après l’hégémonie d’un système. Mais des réformes consensuelles qui requièrent l’adhésion de tous ou du moins du plus grand nombre.

« Il faut convaincre et non vaincre les citoyens. Aujourd’hui on obéit beaucoup plus par peur que parce qu’on est convaincu du bien fondé des réformes opérées« 

Richard Ouorou
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Cette manière de réformer un pays, pense le politologue ne constitue pas une action inscrite dans la durée. « Qu’adviendrait-il si Talon n’est plus fort? », se demande-t-il avant d’inviter les uns et les autres à libérer la parole pour hausser le niveau du débat politique afin d’accompagner les réformes en cours.

1 COMMENTAIRE

  1. A-t-on jamais vu quelqu’un obéir dans notre pays par conviction. Ou c’est l’intéret ou c’est par peur. Ces genres d’analyse ne cadrent pas avec la réalité béninoise

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