« Au nom de la responsabilité sans faute, Hounkpatin doit démissionner », NDSS sur les 4 décès au CNHU
La démission du directeur générale du centre national hospitalier et universitaire (CNHU) de Cotonou et du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin est toujours d’actualité plus d’une semaine après le drame survenu le 7 Octobre dernier au CNHU.
Nourou-Dine Saka Saley
L’opposant Nourou Dine Saka Saley (NDSS), membre du parti les démocrates s’étonne qu’une semaine après le drame survenu à la Clinique Universitaire Polyvalente d’anesthésie réanimation du CNHU de Cotonou, le directeur du centre et le ministre de la santé, Benjamin soient toujours en poste.
Par un post sur sa Page Facebook, le juriste estime que le refus de démissionner de Dieudonné Gnonlonfoun et de Benjamin Hounkpatin est le signe de « l’absence de culture de redevabilité des dirigeants. » Selon lui, en pareil circonstance, il n’est point besoin d’une responsabilité personnelles pour que des personnalités élevées à ce niveau de responsabilité, déposent le tablier.
« En matière médicale, le principe est celui de la responsabilité sans faute préalable impérative. Vous le savez mieux que nous les petites populations« , martèle l’acteur politique
Pour lui, lorsque votre démission est demandée, ce n’est pas parce que vous avez commis une faute personnelle. Mais une façon, précise-t-il pour permettre, par le principe de la responsabilité morale de montrer aux « populations grâce auxquelles vous percevez un salaire, et avez des avantages et un niveau de vie exponentiellement plus élevé qu’elles, que votre fonction n’est pas supérieure ou plus sacrée que la vie des autres, les leurs«
« Cette fonction administrative et politique pour laquelle vous n’avez pas fait de concours, et donc pour laquelle vous n’êtes peut-être pas le plus méritant ou même le plus adéquat, ne peut pas être au-dessus des drames humains et surtout du ressentiment suite à ces drames humains« , indique NDSS.
Vous choisirez, insiste-t-il dans son post, entre la responsabilité humaine et les responsabilités politiques. « Mais souvenez-vous, que vous dites travailler pour les béninois…dont 4 sont morts… inutilement. Écoutez nous ..ou méprisez nous« , a-t-il conclu.